38 |
Bertrand Clauzel |
|
|
index |
12 langues |
|
hongrie |
·
Article |
|
magyar |
·
Discussion |
|
comte de saint germain |
· Lire |
|
violante |
·
Modifier |
|
23andme |
·
Modifier le code |
|
hrabia saint germain |
·
Voir l’historique |
|
ferenc II Rakoczy |
Outils |
|
clausel |
Pour
les articles homonymes, voir Clauzel. |
|
george II Rakoczy |
Jean-Baptiste
Clauzel — Wikipédia (wikipedia.org) |
|
françois II Rakoczy |
|
|
thomé de souza |
Pour les autres membres de la famille,
voir Jean-Baptiste Clauzel. |
|
hrabia saint germain |
Bertrand Clauzel |
|
wanc |
|
main droite cachée |
|
|
polska |
|
Naissance |
12 septembre 1772 |
|
|
Mirepoix (Ariège) |
|
Décès |
21 avril 1842 (à 69 ans) |
|
|
Cintegabelle |
|
Origine |
|
|
|
Allégeance |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Arme |
Infanterie |
|
|
Cavalerie |
|
Dignité d'État |
Maréchal de France |
|
|
Années de
service |
1791 – 1837 |
|
|
Commandement |
Gouverneur de Raguse |
|
|
Armée d'Afrique |
|
Gouverneur de l'Algérie |
|
Conflits |
Guerres révolutionnaires |
|
|
Guerres napoléoniennes |
|
Conquête de l'Algérie |
|
Distinctions |
Grand-croix de la
Légion d'honneur |
|
|
Chevalier de Saint-Louis |
|
Hommages |
Nom
gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile |
|
|
Autres
fonctions |
Pair de France (Cent-Jours) |
|
|
Député des Ardennes |
|
Famille |
Neveu de Jean-Baptiste Clauzel |
|
|
|
|
|
|
Bertrand
Clauzel, né le 12 septembre 1772 à Mirepoix (Ariège) et mort le 21 avril
1842 à Cintegabelle (Haute-Garonne), est un général français de
la Révolution et de l’Empire, anobli par Napoléon Ier et fait maréchal de
France par Louis-Philippe. |
|
Biographie[modifier | modifier le code] |
|
|
Général Bertrand Clauzel (1772-1842), comte d'Empire, alors capitaine
Clauzel du 43e de ligne en 1792 (Georges Rouget). |
|
|
Origines
familiales et jeunesse[modifier | modifier le code] |
|
|
Issu d'une
famille de la chaudronniers du Cantal (St Cernin et St Chamant), il est le
neveu de Jean-Baptiste Clauzel, député à la Convention. |
|
La Révolution[modifier | modifier le code] |
|
|
Premières
campagnes[modifier | modifier le code] |
|
|
Bertrand
Clauzel choisit la carrière des armes, et le 14 octobre 1791, il est
sous-lieutenant au régiment de Royal-Vaisseaux, devenu le 43e de ligne. La déchéance de Louis XVI, prononcée par l'Assemblée
législative, le pousse toutefois à démissionner
le 15 septembre 1792. Il reprend du service le 14 avril 1793, dans
un bataillon de volontaires de la légion des
Pyrénées, avec le grade de capitaine dans les
chasseurs à cheval. Nommé adjudant-général chef de bataillon à l'état-major
de l'armée des Pyrénées-Orientales le 5 avril 1794, il passe adjudant-général chef de
brigade le 13 juin 1795. Chargé de porter à Paris 24
drapeaux enlevés aux Espagnols et aux Portugais, il les présente à
la Convention nationale le 16 mars 1795. |
|
Après
le traité de Bâle conclu
avec l'Espagne le 22
juillet 1795, il accompagne le général Pérignon, envoyé en ambassade à Madrid en décembre 1795. Il rentre en
France lors du remplacement de cet ambassadeur par l'amiral Truguet, en septembre 1797. Il
sert ensuite à l'armée d'Angleterre en qualité de chef d'état-major du général Grouchy en mars 1798, qu'il
suit quelques mois plus tard à l'armée d'Italie. |
|
Campagnes
d'Italie[modifier | modifier le code] |
|
|
À cette
époque, le général Joubert a en face de lui les Russes et les Autrichiens marchant
sur l'Adige, et sur
ses arrières les troupes du roi de Sardaigne, quoique ce prince ait pris l'engagement de fournir à l'armée
française un contingent de 10 000 hommes. Joubert ordonne au
général Grouchy,
le 7 frimaire, de prendre le commandement de la citadelle de Turin, et dans la
lettre qu'il lui fait écrire le 11 par Suchet, son chef d'état-major, il ajoute : « Ne
sera-t-il pas possible au premier mouvement de nos troupes de gagner le
confesseur du roi, et de l'engager à déterminer son pénitent à
abdiquer ? Ce seul acte de Sa Majesté opérerait la révolution… Il faudrait que l'acte
d'abdication portât ordre aux Piémontais et à l'armée de se tenir tranquilles et d'obéir au gouvernement provisoire :
sans cela il ne ferait qu'inviter le peuple à la révolte. » Le
général Grouchy obéit et entame l'affaire, puis il charge Clauzel, son chef
d'état-major, de suivre sous son influence la négociation commencée. Clauzel
poursuit donc ostensiblement auprès de Charles-Emmanuel la remise de toutes les places fortes et le commandement
de toutes les troupes piémontaises, et moins ouvertement l'abdication du roi.
Le 17, tout est fini : il n'y avait plus de monarchie en Piémont. Le
général Grouchy écrit alors à Joubert : |
|
« Les
détails des moyens que j'ai employés et des difficultés de tout genre que
j'ai eu à vaincre vous seront transmises par mon adjudant-général (Clauzel)
qui, dans cette occurrence, m'a secondé avec zèle, énergie et
dévouement. » |
|
|
|
|
Et le même
général termine ainsi sa lettre du 9 nivôse, adressée au Directoire exécutif : « Permettez,
citoyens-directeurs, que je vous désigne l'adjudant-général Clauzel comme
m'ayant parfaitement secondé dans toutes mes opérations. ». Le roi de
Sardaigne lui fait parvenir un des meilleurs tableaux de sa galerie, La Femme hydropique, de Gérard Dow, dont Catherine II et Paul Ier ont successivement offert un million. Clauzel fait
hommage de ce tableau au Directoire exécutif (lettre du 12 décembre
1798), qui s'empresse d'en enrichir le musée
du Louvre. Nommé général
de brigade le 5 février 1799, il a
plusieurs fois l'honneur d'être mentionné dans les rapports des généraux en
chef, notamment à la bataille de Novi où il se distingue en dégageant l'aile gauche de l'armée
fortement menacée. Le gouvernement consulaire le met en disponibilité
le 1er juillet
1801, et il quitte l'Italie. |
|
Le Consulat
et l'Empire[modifier | modifier le code] |
|
|
L'expédition
de Saint-Domingue[modifier | modifier le code] |
|
|
Attaché le
11 brumaire an X à
l'armée de Saint-Domingue, le « capitaine-général » Leclerc le nomme le 2
vendémiaire an XI général de division, promotion
confirmée le 18 décembre 1802 par Rochambeau, commandant en chef depuis la mort de Leclerc le 2
novembre 1802. Clauzel s'empare sur ses ordres du Port-de-Paix et du fort Dauphin ; chargé du
commandement de la ville du Cap-Français, il la met dans le meilleur état de défense possible. En
fructidor an XII,
se trouvant en désaccord avec le général en chef Rochambeau, il est renvoyé
en France en même temps que le général Thouvenot. Le 23 germinal an XII, il est inscrit sur le tableau de
l'état-major général de l'armée de terre et mis en disponibilité le même
jour ; il reçoit la croix de commandant de la Légion d'honneur le 25
prairial an XII, mais reste sans emploi pendant près de deux ans. |
|
L'armée de
Dalmatie[modifier | modifier le code] |
|
|
L'Empereur
se décide enfin à lui donner de l'activité à l'armée du
Nord le 18 novembre 1805, à l'armée de
Hollande le 26 mars 1806. Mis à nouveau en disponibilité en 1806, il
passe à l'armée d'Italie sous les ordres d'Eugène de
Beauharnais, qui le charge du commandement de
tous les dépôts de l'armée de Naples. Il rejoint le 8 janvier 1808, l'armée de Dalmatie, et
reçoit le titre de baron de l'Empire le 19 mars suivant - les lettres patentes lui
parviennent le 11 juin 1810. C'est à cette époque qu'il est appelé aux
fonctions de gouverneur de Raguse. En juillet 1809, l'armée de Dalmatie forme le 11e corps de
la Grande Armée.
Après la paix qui suit la bataille de Wagram, Clauzel commande ce corps avec lequel il est chargé de
prendre possession des provinces illyriennes. |
|
L'armée de
Portugal et la campagne d'Espagne[modifier | modifier le code] |
|
Nommé grand officier de la Légion d'honneur le 17 juillet 1809, il est envoyé en Espagne auprès du
général Junot et
du maréchal Masséna. Il devient, le 29 décembre suivant, chef de la 1re division
du 8e corps
de l’armée d'Espagne,
qui fait partie de celle de Portugal. Pendant le siège d'Astorga, il bat et repousse jusque sur la Galice le corps espagnol en
position à Villafranca. Après s’être battu vaillamment à Sobral, où il résiste à un ennemi
très supérieur en nombre, il assiège Ciudad
Rodrigo. Quand l’armée
de Portugal rentre en Espagne au mois de mai
1811, après une mémorable retraite menée par Clauzel souvent comparée à celle de Russie, elle passe sous
les ordres du duc de Raguse et il prend le commandement de celle du Nord. Mais Clauzel en reprend le
commandement le 22 juillet 1812, de l'armée du Portugal pendant la bataille des Arapiles, où Marmont et le commandant en
second, le général Bonet, sont blessés par un shrapnel dans les premières minutes de
l'engagement. |
|
« La
bataille était perdue sans ressources, et l'armée française anéantie, lorsque
le général Clauzel parut sur le point le plus critique, rétablit l’ordre, et
se maintint sur le champ de bataille jusqu'à la nuit… La belle manœuvre du
général Clauzel répara, autant qu’il était encore possible, le mal déjà fait,
et valut à cet habile tacticien le surnom mérité de héros malheureux des
Arapiles. » |
|
. |
|
|
Ce
jour-là, il sauve l’armée et change une déroute imminente en une savante
retraite. Cependant, blessé d'un coup de feu au pied droit, il remet le 18
août le commandement au général Souham et demande un congé. Nommé commandant en chef de l’armée
du Nord en Espagne et grand-croix de l'ordre de
la Réunion en janvier et avril 1813, il
participe à la déroute de Vitoria, qui commence le 21 juin, et fait retraite en France
par Jaca et Oloron sans avoir eu aucun
combat à livrer. Le 6 juillet, il reçoit le commandement de l’aile gauche de
l’armée d'Espagne (comprenant l’armée du Nord) et de cette date
jusqu’au 10 avril 1814, jour où le duc
de Dalmatie livre la bataille de Toulouse, Clauzel a à
faire face à une longue suite de combats qui s’achèvera avec la bataille d'Orthez le 27
février 1814. Lorsque Wellington communique à l'armée française l'abdication de
l'Empereur, Clauzel opine le premier, dans une réunion de généraux, pour que
l'on n’ait aucun égard à cette notification tant qu’elle ne serait pas faite
par l’Empereur lui-même ou par l’intermédiaire de son major-général. Il est
un des derniers à mettre bas les armes en 1814. |
|
La
Restauration[modifier | modifier le code] |
|
|
La Première
Restauration et les Cent-Jours[modifier | modifier le code] |
|
|
Fait chevalier de Saint-Louis le 1er juin 1814, il
est désigné le 30 décembre pour remplir les fonctions d'inspecteur-général
d'infanterie, et obtient le 14 février 1815, la grand-croix de la Légion d'honneur,
qu'il a demandée le 10 août précédent. Son titre de comte, conféré par
Napoléon en 1813 sans que les lettres patentes en aient jamais été publiées,
lui est également confirmé. |
|
Faisant
partie des premiers à s'être déclarés en faveur de Napoléon à son retour de l'île
d'Elbe, il prend le commandement de Bordeaux et y étouffe le
mouvement insurrectionnel insufflé par la duchesse
d'Angoulême, avant de forcer cette dernière à
quitter la ville. Nommé tout d'abord gouverneur provisoire de la 11e division
militaire, puis commandant en chef du corps d'observation des
Pyrénées-Orientales, il devient le 28 mai gouverneur permanent des 11e et 20e divisions
militaires, et est élevé à la dignité de pair
de France le 2 juin. Il oppose, à la tête de
l'armée du Midi, une
énergique résistance aux ennemis qui envahissent les départements du Midi. Après la Bataille du Mont-Saint-Jean, il
s'oppose à ce que le drapeau blanc soit arboré à Bordeaux et ordonne au 66e de ligne, placé en ordre de
bataille sur la place, de faire feu contre les attroupements royalistes, et
crée une commission militaire. Le 22 juillet, ayant perdu tout espoir de voir
Napoléon se réunir aux troupes sous son commandement, ainsi qu'on le lui a
fait espérer, il ordonne à la garnison d'évacuer la ville et laisse arborer
le drapeau de la Restauration. |
|
L'exil[modifier | modifier le code] |
|
|
Compris
dans l'article 1er de l'ordonnance du 24
juillet 1815, qui ordonne l'arrestation et la
traduction devant un conseil de guerre « des généraux et officiers
qui ont trahi le Roi avant le 23 mars », le général Clauzel, qui se rend
à l'armée de la Loire,
doit se soustraire aux poursuites dirigées contre lui et parvient à
s'embarquer pour les États-Unis dans le courant du mois de novembre, avec le concours
du roi Christophe et
du président Pétion qui déclarent offrir une récompense au capitaine qui
sauverait Clauzel. Le 11 septembre 1816, le 2e conseil de
guerre de la 1re division militaire le condamne à la peine de mort par
contumace. Il est à noter que cette ordonnance est contraire à la convention
militaire signée trois semaines plus tôt, le 3 juillet 1815 à Saint-Cloud, par les
plénipotentiaires de Louis XVIII, et dont l'article XII stipule
clairement : « continueront à jouir de leurs droits et
libertés, sans pouvoir être inquiétés ni recherchés en rien, relativement aux
fonctions qu'ils occupent ou auraient occupées, à leur conduite et à leurs
opinions politiques. ». |
|
Il devient
l'un des actionnaires de la Société coloniale de la
vigne et de l'olivier, lancée en 1817 sur le
vaste territoire de l'ex-Louisiane française par des centaines de planteurs français de Saint-Domingue et d'anciens
généraux de l'Empire, tels Charles
Lefebvre-Desnouettes et François Antoine Lallemand. De
retour en Europe en 1820, dans sa terre de Secourrieu près de Toulouse, il
sollicite la révision du jugement rendu contre lui, lorsqu'une ordonnance du
20 juillet le déclare compris dans l'amnistie et le rétablit dans tous ses
droits, titres, grades et honneurs. |
|
L'élection à
la Chambre des députés (1829)[modifier | modifier le code] |
|
|
Le 26
mars 1829, à l'instigation d'un ancien sous-officier de l'armée
d'Espagne, à qui il a sauvé la vie à la bataille des Arapiles, et qui est
devenu un électeur influent de l'arrondissement
de Rethel, le général Clauzel est élu1 député par le collège
électoral du département des Ardennes, contre le comte de Jaubert2. Il siège sur les
bancs de l'opposition, parmi les 221, et est réélu3, le 12 juillet 1830, dans le 2e arrondissement
des Ardennes (Rethel),
contre le même comte de Jaubert4. |
|
La monarchie
de Juillet et la conquête de l'Algérie[modifier | modifier le code] |
|
Se
trouvant sur ses terres au moment des Trois
Glorieuses, à la fin juillet 1830, Clauzel vient
rapidement offrir ses services au nouveau roi, qui, le 12 août, le nomme
commandant en chef de l'armée d'Afrique. Cette nomination l'oblige à se représenter devant ses
électeurs, qui lui renouvellent son mandat le 21 octobre 18305. |
|
Le maréchal Clauzel, gravure de Ruhière
d'après Champmartin. |
|
|
|
Premier
séjour en Algérie (fin 1830-début 1831)[modifier | modifier le code] |
|
Arrivé
à Alger comme
général en chef des troupes d'Algérie, il fait adopter les nouvelles couleurs
tricolores par l'armée, fonde quelques institutions[réf. nécessaire] sur
la côte d'Afrique et tente le premier de lancer un mouvement de colonisation.
Sur le plan militaire, il occupe Blida et Médéa avec les troupes du colonel
Schauenburg, expédition à la suite de laquelle
le drapeau tricolore flotte au sommet de l'Atlas. Devant céder les provinces de Constantine et d'Oran à des princes tunisiens, il est écarté pour ce
motif et remplacé en octobre par le général Berthezène. Mis en disponibilité, il est désigné le 8 mars 1831,
pour prendre le commandement des 8e et 9e divisions militaires, nomination qui reste lettre
morte[réf. nécessaire]. Il est réélu à Rethel6 le 5 juillet 1831, contre M. Savoye, le maire de Rethel7. Le 30 juillet 1831, le roi l'élève à la dignité
de maréchal de France ; il doit alors se représenter, mais est confirmé dans
son mandat de député par le collège électoral8 le 1er septembre. La haute faveur accordée par le roi n'empêche
pas son bénéficiaire de faire preuve d'une opposition active au ministère. Il
est de nouveau réélu à Rethel le 21 juin 1834 le maintiennent[pas clair] à
la Chambre9,
mais il est également élu10 dans le 1er collège électoral de l'Ariège (Pamiers) contre M. de Saintenac11. Il opte pour Rethel
où il continue de soutenir les idées libérales et la cause de l'Algérie. |
|
Second séjour
en Algérie et l'échec comme gouverneur général[modifier | modifier le code] |
|
Renvoyé en
Algérie en 1832, il prend Guelma en 1834 et y installe un camp permanent. Nommé
gouverneur général le 8 juillet 1835, il se heurte à l'émir Abd el-Kader : il prend et
brûle Mascara,
capitale de l'émir. En novembre 1836, il lance la première expédition contre Constantine, encore aux mains d'Ahmed Bey, opération qui se solde par un échec faute de renforts et de
ressources adéquates. Cet échec vient clore définitivement sa carrière
militaire, puisqu'il est remplacé le 12 février 1837 par le
général Damrémont.
Clauzel reste par la suite sans commandement. Il continue de siéger à la
Chambre des députés, réélu12, le 4 novembre 1837, pour le collège de Rethel, et de
nouveau le 2 mars 1839. Louis-Napoléon
Bonaparte cherchant à attacher Clauzel à sa
cause, le contacte en 1839 par l'intermédiaire du baron Desportes, mais le maréchal
refuse cependant d'entrer dans la conspiration bonapartiste qui aboutira
l'année suivante au fiasco de Boulogne-sur-Mer13. |
|
Il meurt
d'une attaque d'apoplexie au
château du Secourieu, à Cintegabelle, le 21 avril 1842, dans le cours de sa dernière
législature, au milieu des soucis d'une situation de fortune devenue
mauvaise. |
|
Vie familiale[modifier | modifier le code] |
|
|
Fils aîné
de Gabriel Clauzel (né le 8 juin 1735 - Lavelanet), marchand, maire de
Mirepoix, procureur syndic du district de Mirepoix, membre du
directoire du département de l'Ariège, et de Blanche Castel (née le 4 avril 1747), Bertrand
Clauzel épouse le 4 janvier 1804 à New
York, Marie Henriette Adam (3 janvier
1786 - Saint-Domingue † 18 avril 1841 - Cintegabelle), veuve de
Jean-Pierre Larguier (1771 † 1802) et fille de Pierre-Michel Adam, fermier
général des Postes de Saint-Domingue et entrepreneur des hôpitaux militaires
de Port-au-Prince,
et d'Anne Lenegre. Ensemble, ils ont : |
|
·
Henri (1804 † 1862), 2e comte Clauzel (1842), marié en
1834, avec Camille Costay 1814-1858, séparés, dont : |
|
o
Henriette (1835
† 1889), mariée avec René (12 janvier 1835 † 19 janvier 1876),
comte de Pierres, directeur des haras d'Algérie, commandant des Mobiles du Puy-de-Dôme (1870-1871) ; |
|
·
Jeanne Gabrielle Blanche (7 novembre 1805 - Mirepoix
(Ariège) † 6 décembre 1887 -
Paris), mariée, en 1820, avec Jean-Armand Deville (né en 1782), dont
postérité, puis, en 1833, avec son cousin germain Pierre Bourlon (30 juin
1801 - Port-au-Prince † 26 octobre 1873 - Paris), administrateur de
sociétés, conseiller général de la Vienne (1852), député de la Vienne (1852-1869), sans
hoirs ; |
|
·
Gabriel (né en
1813, mort jeune) ; |
|
|
·
Gabriel Bruno Jean Henri, dit Bertrand (1815 †
1884), 3e comte Clauzel (1862), directeur de la compagnie des Chemins de fer d'Orléans, marié, le 29 juin 1842, à Notre-Dame de Lorette
(mariage civil en la mairie du IIe arrondissement
de Paris le 28 juin), avec Aglaé Alexandrine
Joséphine Plantade (29 juin 1816 - Paris † 5 septembre
1888 - Le Vésinet), petite-fille de Charles
Henri Plantade, dont : |
|
o
René (1843 †
1915), 4e comte Clauzel (1884), conseiller maître à la cour des
comptes, marié avec Jeanne Wateau (1858 † 1927), sans postérité ; |
|
o
Gaston (1845 † 1927), 5e comte Clauzel
(1915), ingénieur général du génie maritime, marié en 1873 avec Joséphine
Clavaud (1851 † 1926), dont : |
|
§
un fils, marié, dont postérité. |
|
|
La
descendance du maréchal Clauzel compte parmi les familles subsistantes
de la noblesse d'Empire. |
|
Armoiries[modifier | modifier le code] |
|
|
Figure |
Blasonnement |
|
|
|
Armes du baron Clauzel et
de l'Empire |
|
|
Écartelé ; au
premier d'azur à trois étoiles une et deux d'argent ; au deuxième des
barons tirés de l'armée ; au troisième d'azur à deux chevrons d'or l'un
sur l'autre ; accompagnés de trois mains appaumées d'argent, deux en
chef et une en pointe ; au quatrième d'or à trois crabes de gueules.14,15 |
|
|
Livrées : bleu, blanc, jaune, rouge14. |
|
|
|
Armes du comte
Clauzel et de l'Empire (1813, confirmé le 31
décembre 1814), Grand-croix de la Légion
d'honneur (14 février 1815), Grand-croix de
l'Ordre de la Réunion (3
avril 1813), Chevalier de Saint-Louis (1er juin 1814), pair de
France (2 juin 1815 (Cent-Jours)), |
|
|
Écartelé : au 1, du quartier des comtes
militaires ; au 2, d'azur, à trois étoiles mal-ordonnées d'argent ;
au 3, d'azur, à deux chevrons d'or, accompagnés de trois mains dextres
appaumées d'argent ; au 4, d'or, à trois crabes de gueules, les
tenailles en haut.16 |
|
|
|
Armes du comte
Clauzel (Restauration) |
|
|
Écartelé : au 1, d'azur, à trois étoiles mal-ordonnées
d'argent; aux 2 et 3, d'azur, à deux chevrons d'or, acc. de trois mains
dextres appaumées d'argent; au 4, d'or, à trois crabes de gueules, les
tenailles en haut.17 |
|
|
Titres[modifier | modifier le code] |
|
|
·
Baron Clauzel et de l'Empire (décret du 15 août 1809, lettres
patentes du 11 juin 1810 (Saint-Cloud)) ; |
|
·
Comte Clauzel et de l'Empire (décret de 1813, confirmé le 31
décembre 1814, sans lettres patentes) ; |
|
Décorations[modifier | modifier le code] |
|
|
·
Légion d'honneur : |
|
|
o
Légionnaire (25 mars 1804), puis, |
|
|
o
Commandant (14 juin 1804), puis, |
|
|
o
Grand officier (17 juillet 1809), puis, |
|
|
o
Grand-croix de la Légion d'honneur (14 février 1815) ; |
|
|
·
Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (3 avril 1813) ; |
|
|
·
Chevalier de Saint-Louis (1er juin 1814). |
|
|
Mandats
politiques[modifier | modifier le code] |
|
|
·
Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)) |
|
|
·
Député des Ardennes |
|
|
Hommages[modifier | modifier le code] |
|
|
·
|
|
|
« Les généraux qui semblaient devoir s’élever, les destinées de
l’avenir, étaient Gérard, Clauzel, Foy, et Lamarque. C’étaient mes nouveaux maréchaux. » |
|
(Napoléon Bonaparte) |
|
|
·
Le nom de CLAUZEL est gravé au côté Ouest (34e colonne)
de l’arc de triomphe de l’Étoile, à Paris. |
|
·
Une rue du 9 ème arrondissement de Paris porte
son nom |
|
|
Notes et
références[modifier | modifier le code] |
|
|
1.
↑ Par 106 voix sur 193 votants et 250
inscrits. |
|
|
2.
↑ 53 voix |
|
|
3.
↑ Par 174 voix sur 233 votants et 282
inscrits. |
|
|
4.
↑ 58 voix |
|
|
5.
↑ Par 201 voix sur 212 votants et 289
inscrits |
|
|
6.
↑ Par 244 voix sur 287 votants et 331
inscrits. |
|
|
7.
↑ 34 voix |
|
|
8.
↑ Par 226 voix sur 234 votants et 334
inscrits |
|
|
9.
↑ Par 170 voix sur 269 votants et 332
inscrits, contre 83 voix à M. Lavocat. |
|
10.
↑ Par 171 voix sur 284 votants et 346
inscrits. |
|
|
11. ↑ 110 voix. |
|
|
12.
↑ Avec 149 voix sur 253 votants et 365
inscrits. |
|
|
13.
↑ Pierre Milza, Napoléon III, Paris, Perrin,
2004, p. 102. |
|
|
14.
↑ Revenir
plus haut en :a et b second PLEADE [archive] (C.H.A.N. :
Centre historique des Archives nationales
(France)). |
|
15. ↑ Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du
blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un
armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte
jusqu'à nos jours, etc..., Encyclopédie Roret, 1854,
340 p. (lire
en ligne [archive]) |
|
16.
↑ La noblesse d'Empire [archive] sur
le site de Thierry Pouliquen. |
|
|
17. ↑ Johannes
Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries
des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un
dictionnaire des termes du blason, G.B. van
Goor, 1861, 1171 p. (lire en ligne [archive]), [1] [archive] et compléments sur
Euraldic.com |
|
Voir aussi[modifier | modifier le code] |
|
|
Archives[modifier | modifier le code] |
|
|
Les
papiers personnels de Bertrand Clauzel sont conservés aux Archives nationales sous la
cote 226AP, voir la notice dans la salle des
inventaires virtuelle des Archives nationales [archive] |
|
Bibliographie[modifier | modifier le code] |
|
|
·
Notices d'autorité |
|
|
|
|
|
o
VIAF |
|
|
o ISNI |
|
|
o BnF (données) |
|
|
o
IdRef |
|
|
o LCCN |
|
|
o
GND |
|
|
o Belgique |
|
|
o Pays-Bas |
|
|
o Pologne |
|
|
o Israël |
|
|
o NUKAT |
|
|
o
WorldCat |
|
|
Notices biographiques |
|
|
·
Charles Gavard, Galerie
des maréchaux de France... [archive], Au bureau des Galeries historiques de Versailles, 1839, 127 pp. |
|
·
Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.),
« Bertrand Clauzel » dans Dictionnaire
universel d’histoire et de géographie, 1878 (lire sur Wikisource) |
|
·
A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre
Bégat, Fastes de la Légion d'honneur, biographie de
tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de
l'ordre, vol. 5, 1847 [détail de l’édition] (BNF 37273876) |
|
·
« Bertrand Clauzel », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de
mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] |
|
·
« Bertrand Clauzel » [archive] sur le site de l'Assemblée
nationale (notice tirée de Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889) |
|
Ouvrages |
|
|
·
Pellissier de Reynaud J. Dumaine, Annales algériennes Édition de 1854, Mémoires et Documents, Libraire Éditeur de l'Empereur |
|
·
Narcisse Faucon, Le Livre d'or de l'Algérie,
Librairie algérienne et coloniale, 1889 |
|
·
Marie-Antoinette Durrieu, Bertrand Clauzel, général de Napoléon,
Imprimerie Lussaud, 2012 |
|
Articles
connexes[modifier | modifier le code] |
|
|
Sur les autres
projets Wikimedia : |
|
·
Bertrand Clauzel, sur Wikimedia Commons |
|
|
·
Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire |
|
|
·
Campagne d'Italie (1799-1800) |
|
|
·
Liste des membres de la noblesse d'Empire |
|
|
·
Armorial des comtes de l'Empire |
|
|
·
Familles subsistantes de la noblesse d'Empire |
|
|
·
Histoire de l'Algérie |
|
|
·
Conquête de l'Algérie par la France |
|
|
·
Maréchal de France |
|
|
·
Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile |
|
|
·
Familles subsistantes de la noblesse française (A à K) |
|
|
·
Liste des familles françaises anoblies et/ou titrées au XIXe siècle |
|
|
Liens
externes[modifier | modifier le code] |
|
|
·
Service historique de l'armée de terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Côte : 6 Yd 37. |
|
·
Notices d'autorité |
|
|
|
|
|
o
VIAF |
|
|
o ISNI |
|
|
o BnF (données) |
|
|
o
IdRef |
|
|
o LCCN |
|
|
o
GND |
|
|
o Belgique |
|
|
o Pays-Bas |
|
|
o Pologne |
|
|
o Israël |
|
|
o NUKAT |
|
|
o
WorldCat |
|
|
·
Ressource relative à la vie publique |
|
|
|
|
|
o Base Sycomore |
|
|
·
Ressource relative aux militaires |
|
|
|
|
|
o base Léonore |
|
|
·
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies
généralistes |
|
|
|
|
|
o Britannica [archive] |
|
|
o Deutsche Biographie [archive] |
|
|
o Hrvatska Enciklopedija [archive] |
|
|
o Proleksis enciklopedija [archive] |
|
|
·
Bertrand Clauzel sur
roglo.eu [archive]. |
|
|
[masquer] |
|
|
|
Gouverneur de l'Algérie |
|
Précédé par |
|
Suivi par |
|
Louis
Auguste Victor de Ghaisne de Bourmont |
|
Pierre Berthezène |
|
|
12 août 1830 - 21
mars 1831 |
|
|
Jean-Baptiste Drouet
d'Erlon |
|
Charles-Marie Denys
de Damrémont |
|
|
8 juillet 1835 - 12
février 1837 |
|
|
· |
|
|
|
· |
|
|
|
· |
|
|
|
· |
|
|
|
· |
|
|
|
· |
|
|
|
· |
|
|
|
Catégories : |
|
|
·
Général de la Révolution française promu en 1799 |
|
|
·
Maréchal de France de la monarchie de Juillet |
|
·
Naissance en septembre 1772 |
|
·
Naissance à Mirepoix (Ariège) |
|
·
Décès en avril 1842 |
|
·
Décès en Haute-Garonne |
|
·
Baron de l'Empire |
|
·
Comte de l'Empire |
|
·
Grand-croix de l'ordre de la Réunion |
|
·
Grand-croix de la Légion d'honneur |
|
·
Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis |
|
·
Pair de France (Cent-Jours) |
|
·
Député de la Restauration |
|
·
Député de la monarchie de Juillet |
|
·
Député des Ardennes |
|
·
Militaire français de la conquête de l'Algérie |
|
·
Gouverneur de l'Algérie |
|
·
Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile |
|
·
Armée d'Afrique |
|
·
Décès à 69 ans |
|
·
Personnalité inhumée dans l'Ariège |
|
·
Chef militaire français des guerres napoléoniennes |
|
·
Militaire français des guerres de la Révolution française |
|
·
Personnalité de la colonisation française des Amériques |
|
[+] |
|
|
·
La dernière modification de cette page a été
faite le 28 juin 2023 à 01:06. |
|
|
|
|
|