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bila hora 34 stanislas 13 DÉCEMBRE 2018 JACOB
bakalarzska 35 hongrie Les sept vies du Comte de St Germain connu aussi sous d’autres noms tels que « le  Marquis de Montferrat », « Aymar ou Marquis de Betmar », « Chevalier Schoening », « Count Weldon », « Comte Soltikoff », « Graf Tzarogy et Prinz Ragoczy ».
jihoczeska vencelikove Sa date de naissance présumée est le 28 mai 1696 tandis que son décès (confirmé) est enregistré au 27 février 1784 à Eckernförde en Allemagne. On suppose (très fortement) qu’il est le fils de Francis II Ragoczy (François II Rákóczi de Felsővadász ) et de Charlotte Amalie Rákócz, nobles hongrois.
protestantisme polonais
reforme livre 1 Les ascendances
christophori livre 2 Le père :  Francis II Ragoczy reçoit de la Diète le titre de prince de Transylvanie le 8 juillet 1704 sous le nom de François II Rákóczi.
christophori SNFiAAAAcAAJ. Il essaye d’organiser un État kurutz qui ne prélève pas d’impôts sur les paysans et vit des revenus des domaines confisqués aux Impériaux ; il met sur pied une industrie de guerre en créant de nombreuses manufactures et pratique une politique animée par la mise en place d’un Conseil économique.
infos index-rakoczy Il est proclamé régent de Hongrie en septembre 1705 et recherche l’alliance française en faisant déclarer les Habsbourg déchus de leur droits sur le royaume de Hongrie à l’assemblée d’Ónod le 5 avril 1707. Les mesures sociales qu’il envisageait de prendre, notamment l’émancipation des paysans, inquiètent la noblesse tandis que l’Église se méfie de son entourage protestant.
clausel index,clausel Battu à Trencsén en 1708, il ne peut empêcher Sándor Károlyi de négocier une paix séparée avec les impériaux en 1711. Il perd son titre de prince de Transylvanie en février 1711. À la paix de Szatmár  le 30 avril 1711, les insurgés dont François II Rákóczi lui-même sont amnistiés s’ils prêtent serment au nouvel empereur Charles VI de Habsbourg.
rakoczy-2 comte leopold François Rákóczi refuse de souscrire à ce traité et recherche en vain l’alliance du tsar Pierre Ier le Grand. Il plaide encore pour l’indépendance de la Hongrie en 1713 lors des négociations des traités d’Utrecht. Puis passe le reste de sa vie en exil en Prusse, en France et en Turquie. Il meurt à Tekirdağ, en Turquie, le 8 avril 1735. Il fut inhumé dans la chapelle de l’ambassade de France située aujourd’hui au sein du lycée Saint-Benoît à Istanbul, à côté de sa mère Ilona Zrínyi. En 1906, leurs corps furent envoyés en Hongrie et ré-enterrés dans la Cathédrale Sainte-Élisabeth de Kassa le 29 octobre. C’est donc à l’occasion de cet exil que le jeune et futur Comte de St Germain naitra et se formera.
saint germain index-xy
rakoczy 1 62 chiappini La mère : Charlotte-Amélie de Hesse-Wanfried (née le 8 mars 1679 à Wanfried et morte le 18 février 1722 à Paris) était la fille aînée du second mariage du landgrave Charles de Hesse-Wanfried avec Alexandrine Julie, fille du comte Enrico de Leiningen-Dabo et veuve du comte Georges III de Hesse-Itter.
rakoczy3 63 saint germain Charlotte Amélie a été mariée à 16 ans, le 25 septembre 1694, à Cologne avec le prince François II Rákóczi ( 27 mars 1676, 8 avril 1735) de la Transylvanie, le futur leader révolutionnaire hongrois. Elle a vécu avec lui le plus souvent à Varsovie et à Saint-Pétersbourg.
lubomirski 64 sisteron Officiellement elle a eu deux enfants et le troisième, le futur Comte de St Germain vit le jour à St Pétersbourg où il cherchera sa trace plus tard et c’est auprès de sa famille qu’il  trouvera son dernier refuge à Louisenlund dans le château familial du comte de Hesse.
czartoryski 65 vencelikove Selon une autre hypothèse non vérifiée, le comte de Saint Germain serait l’enfant illégitime issu d’une liaison entre le Prince François II Rákóczi de Transylvanie et de la princesse Violante-Béatrice de Bavière.   Ceci expliquerait ses séjours en Bavière tandis que par le biais de l’épouse de son père il aurait eu accès au Gotha des Habsbourg et à la famille des Hesse. Sur cette hypothèse il  fut élevé à Florence par Gian’ de Medici, son beau-frère.
23andme 66 rakoczy Violante Béatrice de Bavière, la mère présumée du Comte de St Germain
venter 67 wanfried Violante-Béatrice de Bavière était une femme remarquablement douée et était fort intéressée pour les arts, écrivait des pièces de théâtre, jouait du clavecin et d ela flûte , parlait et écrivait parfaitement six langues. Aurait-elle complété son éducation musicale ? On comprend dès lors pourquoi certains virent en lui le descendant caché de quelque personnalité royale, et dans cette filiation supposée la raison de son intimité avec le roi Louis XV. Ainsi a-t-on pu également reconnaître en lui l’enfant naturel de la reine d’Espagne Marie-Anne de Neubourg, et d’un noble, le comte de Melgar mais cette dernière piste n’est pas confirmée par ses différents lieux de villégiature.
wittelsbach 68 clausel Ce prestigieux pédigrée explique sa royale éducation, sa fortune et son cosmopolitisme.
ssd-adn 69 comte de saint germain Qui est le comte de St Germain ? témoignages, preuves et ragots
korycinski 70 saros Le comte de Saint-Germain, personnage légendaire s’il en fut, est certainement l’une des figures les plus fascinantes  du siècle des Lumières. Maître de l’occulte, il aurait possédé la recette de l’Élixir de longue vie et détenu le secret de l’immortalité. Il aurait ainsi vécu plusieurs siècles, parcouru le vaste monde, côtoyé les plus grands monarques de tous les temps déchirant les voiles du temps et de l’espace …
saint germain 71 bourbons Les sources à la lumière de l’Histoire
chiappini   Les rares sources historiques dont nous disposons sont fortement imprégnées de la légende, emplie de prodiges et de croyances surnaturelles caractéristiques de la haute-société française du XVIIIe siècle. Une légende d’ailleurs entretenue au fil des siècles par les membres de sociétés secrètes qui se revendiquent héritiers du comte de Saint-Germain.
tellechea   D’autres St Germain : de plus, l’homme est parfois confondu, par certains biographes, avec quelques-uns de ses homonymes célèbres tels que Claude-Louis, comte de Saint-Germain (1707-1778), ministre de la guerre sous Louis XVI, Pierre-Mathieu Renault de Saint-Germain (1697-1777), directeur de la compagnie des Indes et gouverneur du Bengale en 1755, ou encore Robert-François Quesnay de Saint-Germain (1751-1805) qui était le petit-fils de François Quesnay, médecin de la marquise de Pompadour, et qui semble avoir été un occultiste notoire fréquentant assidûment les milieux franc-maçons. On sait que Robert-François Quesnay de Saint-Germain prononça l’éloge funèbre de Court de Gébelin en 1784) et il aurait également participé aux fameux soupers des Illuminés organisés au château d’Ermenonville avant la Révolution avec son ami Pierre Samuel Du Pont de Nemours.  Ces homonymes ont donc ajouté à la confusion.
rodrigues   Après avoir écarté les homonymes du comte, il a fallu aussi mettre de côté les sources peu dignes de créance parmi les récits de contemporains affirmant avoir côtoyé ce fameux comte de Saint-Germain. Parmi les plus cités par les biographes, on compte : Les Souvenirs de Pauline de Chavigny, comtesse d’Adhémar et les Mémoires de Madame Du Hausset, femme de chambre de Mme de Pompadour, qui s’avèrent tous deux être des faux tardifs, le premier attribué au baron de Lamothe-Langon, et le second à Sénac de Meilhan. De même, pour les Mémoires  de Casanova, où  le comte de Saint-Germain est qualifié de « charlatan » et qui sont parsemés de détails fantaisistes ajoutés par son éditeur, Jules Laforgue, qui ne seront corrigés qu’en 1960 lors de la publication du manuscrit autographe. Cela laissa largement le temps aux biographes des XIXe et XXe siècles de puiser dans ces extravagances. Enfin, le célèbre Sicilien Cagliostro (Giuseppe Balsamo), un autre personnage haut en couleur vivant d’escroqueries  et qui se présentera plus tard comme le disciple du comte de Saint-Germain, a lui aussi raconté bon nombre d’anecdotes sur les  pouvoirs alchimiques du comte. Ces  récits ne sont pas directement exploitables au regard de  leur contenu, truffé d’exagérations … La question reste donc à ce stade entière : de qui St Germain est-il le nom ?
de souza   Les preuves irréfutables :
da cunha  
nicastro   Quelles sont donc les témoignages que nous puissions qualifier d’irréfutable ?
hayez   La première source mentionnant l’existence du comte de Saint-Germain remonte aux années 1740, en Angleterre. On apprend en effet, au travers des écrits de Horace Walpole, comte d’Oxford (Yales Editions, vol. 26, p. 20), qu’un mystérieux personnage apatride et se faisant appeler comte de Saint-Germain, s’est installé à Londres en 1743. Il est alors reconnu et célébré pour ses talents de musicien et de compositeur. Horace Walpole indique qu’il chante d’une voix fluette, joue du violon à merveille et compose de nombreux airs d’opéra. Lors de son séjour dans la capitale britannique, ce comte virtuose aurait été en étroite relation avec le prince Ferdinand Philipp Joseph Lobkowitz (également compositeur et violoniste) à qui il aurait dédié L’incostanza delusa, un très bel opéra qui fut donné au Haymarket Theatre de Londres en 1745 et dont il avait composé la plupart des morceaux. Entre 1745 et 1765, l’éditeur John Walsh junior publie, à Londres, plusieurs morceaux pour violon composés par le comte de Saint-Germain.
delacour   https://toysondor.files.wordpress.com/2018/12/musique-raisonnc3a9e.png?w=474&h=342,https://toysondor.files.wordpress.com/2018/12/%C3%96lenhainz_-_Franz_Joseph_Maximilian_von_Lobkowitz.jpg?w=194&h=251,https://toysondor.files.wordpress.com/2018/12/Portrait_of_James_Francis_Edward_Stuart_by_Antonio_David.jpg?w=218&h=277
cvanclik   Saint-Germain est également auteur d’une Musique raisonnée, selon le bon sens, aux dames Angloises qui aiment le vrai goût en cet art, également dédiée au prince Lobkowitz.
svanclik   Le prince Lobkowitz,, ll fut un mécène de Josef Haydn qui lui dédia les fameux quatuors op.77.
fvanclik   Franz Joseph Maximilian, 7e prince de Lobkowitz (né le 7 décembre 1772 à Roudnice nad Labem (en allemand : Raudnitz an der Elbe), aujourd’hui en République tchèque et décédé le 16 décembre 1816 à Třeboň (en allemand : Wittingau), id.), 1er duc de Raudnitz (1786), est un prince de Bohême. Generalmajor autrichien, grand mélomane et bon violoniste, il fut un important mécène de Josef Haydn et de Ludwig van Beethoven, qui lui dédia de nombreux chefs-d’œuvre.
rvanclik    Bien que les compositions musicales du comte remportent à l’époque un certain succès, personne ne connaît alors sa véritable identité et de drôles de rumeurs circulent sur son compte. Dans une correspondance de Horace Walpole adressée à Sir Horace Mann, le comte d’Oxford nous apprend que ce compositeur et violoniste de génie –  que d’aucuns pensent d’origine italienne, espagnole ou encore polonaise – aurait épousé une femme très fortunée et se serait ensuite enfui  avec ses bijoux à Constantinople. Derrière  cette folle rumeur on aura tout de même noté qu’Istanbul (Constantinople) fut l’une des villes d’exil de son père). Est-ce une rumeur qui court pour expliquer l’opulence dans laquelle vivait le comte ?  Même le prince de Galles, intrigué par cet énigmatique personnage, aurait tenté d’en savoir plus, sans succès. Mais on apprend, dans cette même lettre, que l’escapade londonienne de Saint-Germain tourne court.
wanc   Le séjour londonien
fr,vans   The Royal Collection Palace of Hollyrood House , Jacques III prétendant au trône
fr,vance   En ces temps, le trouble régnait à Londres. Il résultait des affrontements entre les partisans du roi en titre Georges II (les hanovriens) et les partisans de l’écossais déchu Jacques III (dynastie des Stuarts et prétendant au trône). De son côté la France œuvrait ouvertement au rétablissement sur le trône de Jacques Stuart et une alliance armée avait déjà vu le jour en 1744 avec une expédition sur Londres dirigée depuis l’Écosse.  En 1745 le fils du prétendant, Charles-Edouard fut promu régent d’Angleterre à Édimbourg. Du côté anglais on s’inquiète et l’on procède alors à des arrestations parmi les personnalités ayant un lien avec la France. Celui qui était connu « sous le nom de Comte de St Germain » fut donc assez naturellement soupçonné de collusion avec l’ennemi d’autant plus qu’il était porteur d’une lettre de de Charles Édouard qui le remerciait de ses services et le priait de continuer .. Parmi les aristocrates qui le reçurent (et ils furent nombreux) l’un d’entre eux semblait connaitre sa véritable identité, il s’agit du duc de Newcastle qui était alors en charge du secrétariat aux affaires étrangères. Pourtant le mystère autour de ses origines (que nous connaissons aujourd’hui) ne cesse de grandir. Le séjour londonien restera donc pour notre homme celui d’un séjour de création musicale intense car le comte se livre autant à l’improvisation qu’à la composition ce qui lui vaudra l’amitié (voir plus haut) du prince Lobkowitz qui ne devait pas non plus ignorer ses véritables origines liées au Habsbourg. Même Casanova consignera dans ses mémoires son art admirable de l’interprétation. De ce séjour St Germain publiera une dizaine de partitions ou de mélodies dont six sonates pour deux violons avec basse ainsi que de nombreux solos pour violon. Néanmoins inquiété et interrogé (mais sans preuve) il estime qu’il est temps pour lui de partir et de retourner sur ses terres natales en Allemagne, certainement dans le Hesse où sa mère avait des attaches. Il n’en reviendra qu’en 1758 et cette fois sous les lustres et les lambris des fastes de la cour royale de Louis XV.
faustine   La période française  : à suivre dans la seconde partie 2/3
rubens   https://toysondor.files.wordpress.com/2019/12/couv_comte-st-germain-rose-cbcs.jpg?w=326&h=501,https://toysondor.files.wordpress.com/2018/12/le-comte-de-st-germain-bandeau.jpg?w=672&h=312&crop=1,https://toysondor.files.wordpress.com/2018/12/GERMAIN-TRICOLORE.jpg?w=336&h=452,https://toysondor.files.wordpress.com/2018/12/le-comte-de-st-germain-celebre-alchimiste.jpg?w=474&h=104,https://toysondor.files.wordpress.com/2018/12/le-comte-de-st-germain2.jpg?w=474&h=93,https://toysondor.files.wordpress.com/2018/12/Nicolas-Christiern_de_Thy_de_Milly.jpg?w=219&h=348,la-tour-louis-xv,https://toysondor.files.wordpress.com/2018/12/marquis-de-marigny.jpg?w=251&h=374,jardins-chambord
luigi   à paraitre mars 2020
adrien  
raphael  
otavio  
http://fr.vance.free.fr/16.htm  
http://fr.vance.free.fr/ComteStGermain.htm  
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
    ALCHIMIEROSE CROIX
    LE COMTE DE ST GERMAIN SOUS LES FEUX DE LA RAMPE 2/3
    14 DÉCEMBRE 2018 JACOB
    La période française sera celle de la lumière et le début du Grand Œuvre. Le comte de St Germain brillera de mille feux dans la société française à l’image des feux de la pierrerie qu’il arborait sur lui en quantité impressionnante.
    Avant de poursuivre cette courte mais sincère biographie attardons nous un instant sur le seul tableau connu du comte de St Germain. Il s’agit de l’estampe conservée à la bibliothèque nationale, œuvre du graveur Nicolas Thomas.
    Sur l’estampe parisienne, quelques précisions ne seront pas inutiles car règnent à son sujet quelques malentendus gênants.
    Il est question d’un tableau original qui aurait été en la possession de la marquise d’Urfé (1705-1775), ou qu’elle aurait elle-même commandité. Ce tableau original (qui n’a jamais été localisé ni commenté) est présenté par certains comme ayant été peint par Pietro Antonio Rotari (Vérone, 1707-1762, St Pétersbourg), dit parfois Pietro dei Rotari, voire comte Rotari, chez qui Saint-Germain aurait logé lors d’un séjour en Russie vers 1760. On remarquera que le peintre meurt en 1762. Il est vrai que, du point de vue graphique, certains portraits peints par Rotari – qui était un portraitiste de talent – peuvent justifier ce rapprochement.
    Quant à la marquise d’Urfé, elle meurt en 1775. Une partie de sa collection est vendue en 1777. Connue pour avoir été flouée et ridiculisée par Casanova, et par son complice Giacomo Passano, ses demandes à Saint-Germain sont dans la même veine que celles faites à Casanova : recherche de l’immortalité physique, élixirs de jeunesse, désir d’avoir un enfant à un âge canonique etc. et l’on se demande par moments avec qui elle fut réellement en rapport, et donc aussi de qui exactement elle avait (ou avait fait faire) le portrait, ou la copie du portrait.
   
    Il est attesté que c’est en 1783, soit 7 ou 8 ans après la mort de la marquise, que Nicolas Thomas (né vers 1750 – mort vers 1812), graveur, va donc créer l’estampe, a priori sur la base donc d’un tableau à l’huile (disparu depuis). Ce ne serait donc pas à la demande de la marquise que cette estampe aurait été gravée. On sait par ailleurs que cette estampe est « dédicacée » au comte Nicolas-Christiern(e) de Thy de Milly (1728-1784) qui est à ce moment grand-maître de la fameuse Loge des Neuf Sœurs (à laquelle il appartenait depuis 1779), loge maçonnique très  influente au cours de ces années pré-révolutionnaires. Bref vénéralat, puisque, intronisé vénérable en 1783, il est remplacé dès le mois de mai 1784 et meurt le 17 septembre 1784. On voit cette dédicace au bas de l’estampe mais cette partie est rarement incluse dans les reproductions.
    à Monsieur de Thy, comte de Milly …
    Comme nous allons le voir, le comte de Thy joua un rôle important dans la carrière du comte. Leur collaboration fut étroite et connaissant le pédigrée de St Germain on va comprendre quel rôle important il joua autant qu’indispensable dans la création de la manufacture de Sèvres .. Il sera le lien entre le comte de St Germain et ses attaches allemandes.
    Nicolas-Christiern de Thy de Milly, (15 juin 1728 – 19 septembre 1784)
    Nicolas-Christiern de Thy, comte de Milly
    En 1760, il est entré au service du duc de Wurtemberg, allié de la France. En un an il est devenu colonel, adjudant-général, Chambellan du prince régnant duc de Wurtemberg, et chevalier de l’ordre de l’Aigle rouge. La fin de la guerre de Sept Ans lui a permis de vivre paisible à la cour du duc de Wurtemberg avant son retour en France, en 1771, en s’adonnant à l’étude de la chimie (lire également alchimie).
    Il a rapporté de son séjour en Allemagne un ouvrage très détaillé sur la fabrication de la porcelaine de Saxe que l’Académie a jugé digne d’être publié dans sa collection des arts. Ce traité a permis la création des manufactures de Sèvres.
    Il a obtenu alors une charge de lieutenant des Gardes-suisses de Monsieur et un brevet de colonel. Il a ensuite décidé d’abandonner la carrière militaire pour se livrer uniquement aux sciences. L’Académie royale des sciences l’a reçu comme associé libre, le 14 février 1776.
    Louis XV accueillit avec bienveillance ce lointain cousin ou parent éloigné
    Dans l’article précédent nous avions vu que le comte avait quitté Londres pour se réfugier en Allemagne. Son véritable retour en France aura lieu en 1758 soit donc dix ans après avoir quitté Londres. On retrouve sa trace en Bavière autre lieu d’attache familial.
    Dans une lettre adressée  à son ami  Lord Cadogan il écrit combien il se sent) il a déjà séjourné cinq fois à Paris et qu’il trouve les Parisiennes charmantes, surtout une certaine Madame d’Ogny (Élisabeth d’Alencé) dont il est tombé éperdument amoureux. Malheureusement, cette Madame d’Ogny a épousé un an plus tôt, en 1748, Claude-Jean Rigoley, baron d’Ogny, conseiller au parlement de Dijon. Aussi Saint-Germain affirme à Lord Cadogan s’être comporté en gentleman avec la baronne et assure que cette histoire fait à présent partie du passé.
    Versailles, Chambord, le secret des teintures : la lettre au Marquis
   
    Son premier acte à son retour à Paris en 1758 est d’entrer en contact avec le marquis de Marigny qui n’est autre que le frère de la favorite du Roi, la marquise de Pompadour. Cette lettre prend tout son sens lorsque l’on sait que la marquise de Pompadour est aussi la responsable des manufactures du Roi. En voici la teneur :
    «J’ai fait dans mes terres la plus riche et la plus rare découverte qu’on ait encore faite… J’y fais travailler avec une assiduité, une constance, une patience qui n’ont peut-être pas d’exemple, pendant près de vingt ans. Je ne dis rien des dépenses excessives que j’ai faites pour rendre ma trouvaille digne d’un roi; rien non plus des peines, voyages, études, veilles et ce qu’elle m’a coûté. L’objet de tant de soins obtenu, je viens volontairement en offrir le profit au roi, mes seuls frais déduits, sans lui demander autre chose que la disposition libre d’une des maisons royales, propre à établir les gens que j’ai amenés d’Allemagne pour son service. Ma présence sera assez souvent nécessaire là où le travail se fera. De là la nécessité d’y trouver un logement tout prêt pour moi. Je me charge de tous les frais, tant de ceux qui exigent les transports des matières toutes préparées, que de ceux du travail des couleurs qu’on tirera de ces matières préparées à deux cents lieues de Paris, en un mot, il n’en coûtera au roi qu’un logement meublé convenable à l’établissement prompt et solide que je viens lui proposer, et quelques arbres par an, moyennant quoi j’aurai la gloire et la satisfaction de remettre à S. M. (Sa Majesté) mes droits indisputables sur la plus riche manufacture qui fût jamais, et laisser tout le profit à son royaume.
    Est-il nécessaire d’ajouter que j’aime sincèrement le roi et la France? Peut-on se méprendre sur le désintéressement et la louabilité de mes motifs? La nouveauté ne paraît-elle pas exiger un procédé tout particulier à mon égard? Que S. M., que Madame de Pompadour daigne considérer l’offre dans toutes ses circonstances, et l’homme qui la fait. Je n’ai plus qu’à me taire. Il y a un an que je parle de cela. Il y a trois mois que je suis à Paris. Je m’ouvre, Monsieur, à un homme droit et franc; pourrais-je avoir tort?… »
    Sa requête est entendue (par le Roi  qui y voit aussi son intérêt) et le marquis aménage à son intention des appartements au château de Chambord afin qu’il puisse y installer un laboratoire tel qu’en témoigne la lettre adressée au marquis de Marigny par l’architecte et contrôleur des bâtiments du roi, M. Collet :
    «Le comte de Saint-Germain est arrivé ici samedi pour son second voyage qu’il fait à Chambord. J’ai fait préparer deux logements pour partie de son monde, ainsi que trois pièces de cuisines et offices, au rez-de-chaussée, pour ses opérations… »
   
    «Il est vrai, dit une lettre du 2 septembre 1758 adressée de Versailles par Marigny à l’abbé de La Pagerie, que le roi a accordé à M. de Saint-Germain un logement au château de Chambord. Vous avez raison de dire que c’est un homme de mérite; j’ai eu lieu de m’en convaincre dans les entrevues que j’ai eues avec lui et on espère de la supériorité de ses lumières des avantages réels. » Archives nationales de Blois (01 1326, p. 392). D’après ce dossier on en conclut  qu’il s’agissait apparemment d’expériences sur des «teintures ».  Un auteur ayant écrit une biographie du comte –  Paul Charcornac – fait mention d’un cahier aux archives portant la mention  Progression de l’œuvre minérale.
    Preuve de sa royale bienveillance, Louis XV fait aménager un petit laboratoire à Versailles, afin que le comte de Saint-Germain puisse se livrer à certaines expériences « chymiques ».
    On le voit, la chimie passionnait le comte de Saint-Germain, qui se livrait à des expériences concernant des «teintures fixes » colorantes.  On apprend qu’il avait élaboré un procédé rentable pour en exploiter les bienfaits. Il n’est pas anodin d’entendre ce que signifie au juste «Tinctura» chez les alchimistes en général, notamment pour les émules de Paracelse, voir son Libellus de tinctura physicorum (1568); l’exaltation d’un «soufre» fixe et tingeant étant un préalable indispensable aux opérations.
    C’est ainsi que le marquis de Marigny présenta le comte de Saint-Germain à sa sœur, madame de Pompadour, à laquelle il fit la meilleure impression. Suivant ses mémoires (en fait celles de sa confidente Mme du Hausset)  elle le décrit  comme un homme de cinquante ans, d’une apparence sobre mais bien mis de sa personne, portant aux doigts toutefois de magnifiques diamants, ainsi d’ailleurs qu’à sa tabatière et à sa montre.
    https://toysondor.files.wordpress.com/2018/12/paracelsus.jpg?w=474&h=362
Paracelse dans son laboratoire
    Séduite par sa culture et ses multiples talents et dons incroyables , la marquise de Pompadour ne tarda pas à présenter le comte au Roi. Cependant dès qu’on aborde la question de son identité, ou de son âge, le comte reste évasif, esquive, change de sujet. Dans ses Mémoires la comtesse de Genlis relate la réponse que celui-ci fit un jour à sa mère qui le questionnait sur ses origines : « Tout ce que je puis vous dire sur ma naissance, répondit-il, c’est qu’à sept ans j’errais au fond des forêts avec mon gouverneur… et que ma tête était mise à prix !… […] La veille de ma fuite, continua M. de Saint-Germain, ma mère, que je ne devais plus revoir !… attacha son portrait à mon bras !… ».
    Toujours est-il que le comte de Saint-Germain est régulièrement invité aux petits soupers de Louis XV et de la Pompadour et s’installe comme chez lui au milieu des plus beaux esprits de son temps. Que ce soit à Versailles ou dans les salons, dès que le comte de Saint-Germain est dans la place, tous n’ont d’yeux que pour lui. Quand il n’est pas au clavecin ou l’archet à la main, il profite de son élégant auditoire, pour ressasser, inlassablement et avec emphase, ses nombreux voyages à travers l’Europe. Cosmopolite, le comte a la réputation d’être polyglotte. On dit qu’il parle la plupart des langues européennes ainsi que le latin, l’hébreu, l’arabe et le chinois. Selon Walpole, il parle l’italien et le français (on se souvient que sa mère parlait six langues) avec la plus grande aisance, se débrouille en polonais et en anglais (voir article 1/3) et s’exprime en espagnol et en portugais comme s’il s’agissait de ses langues maternelles. Doté de connaissances encyclopédiques, sa vaste érudition s’étend à l’art, à la médecine, aux sciences…
    La comtesse de Genlis rapporte encore dans ses Mémoires qu’il est bon physicien et très grand chimiste, mais aussi excellent peintre, qu’il se plaît à représenter des sujets historiques et des portraits de femmes couvertes de pierreries rutilantes, et que ses œuvres auraient été admirées par les plus grands artistes dont Georges de La Tour et Charles André Vanloo. Enfin, passionné d’histoire, le comte connaît à fond l’histoire de France, et ayant beaucoup lu, il aime à relater des épisodes historiques vieux de plusieurs siècles avec tant de réalisme, et d’une façon si savoureuse, qu’il semble en avoir été le témoin oculaire.
    À ce propos, le ministre du roi de Danemark, le baron de Gleichen, qui aurait rencontré le comte de Saint-Germain en 1759 à Paris, raconte dans ses Souvenirs que :
    « Jamais homme de sa sorte n’a eu ce talent d’exciter la curiosité et de manier la crédulité de ceux qui l’écoutaient. Il savait doser le merveilleux de ses récits, suivant la réceptibilité de son auditeur. Quand il racontait à une bête un fait du temps de Charles Quint, il lui confiait tout crûment qu’il y avait assisté, et quand il parlait à quelqu’un de moins crédule, il se contentait de peindre les petites circonstances, les mines et les gestes des interlocuteurs, jusqu’à la chambre et la place qu’ils occupaient, avec un détail et une vivacité qui faisaient l’impression d’entendre un homme qui y avait réellement été présent. Quelquefois, en rendant un discours de François 1er, ou de Henri VIII, il contrefaisait la distraction en disant : “Le roi se tourna vers moi”… il avalait promptement le moi et continuait avec la précipitation d’un homme qui s’est oublié, “vers le duc un tel.” »
    Mais cette gloire soudaine allait en irriter plus d’un, notamment Choiseul, alors secrétaire d’État aux Affaires étrangères.
   
stgermain yeux
   
    KILWINNINGROSE CROIX
    LE COMTE DE ST GERMAIN PERIT UT VIVAT 3/3
    16 DÉCEMBRE 2018 JACOB
    Parmi les traits du comte figure cette caractéristique relative à son extraordinaire longévité et même de son immortalité : il renait de ses cendres …  Une des prérogatives liées à l’Adeptat ou état Rose Croix. Ce que nous allons voir plus loin.
    Mme de Pompadour
    A l’occasion d’un petit souper à Versailles, le Roi se plaisait à évoquer quelques histoires de son gout en présence du comte de St Germain. Dans le récit de l’une d’elles connue sous le nom de « Maitre Dumas » se trouvait plusieurs énigmes que le Roi évoqua ans pouvoir apporter de réponse.  Le comte de St Germain s’offrit de l’éclairer et de résoudre l’énigme  et d’en découvrir les particularités secrètes en demandant de pouvoir se livrer pendant 10 minutes à la réflexion.
    https://toysondor.files.wordpress.com/2019/12/couv_comte-st-germain-rose-cbcs.jpg?w=474&h=729
    « À l’instant même, Sire, dit-il, en s’inclinant. Je demande dix minutes
    Votre Majesté sera obéie. Il commença alors de tracer des lignes, d’écrire des figures d’algèbre et d’astrologie qu’il examina avec la plus grande attention. Les dix minutes n’étaient pas écoulées quand il revint au roi.
    Sire, dit-il, les ouvriers et les ingénieurs qui ont cherché la trace du procureur Dumas, ou étaient gagnés par des gens intéressés à ce que cette trace demeure ignorée ou ne possédaient que bien médiocrement les connaissances nécessaires à leurs travaux journaliers.
    Voici ce qui s’était passé. Dans un angle de la chambre, près de la porte l’entrée, une feuille du parquet est mobile. Elle recouvre l’issue d’un escalier enfermé au travers de tous les planchers et de toutes les murailles. k l’extrémité de cet escalier, on rencontre un caveau; c’est là que, descendu, grâce à une liqueur qui lui rendit des forces, le procureur Dumas se retira, puis avala un somnifère et ne se réveilla plus.
    C’était donc le diable qui venait lui rendre visite ?
    Sire, répondit le comte, que Votre Majesté se fasse Rose-Croix et je me hâterai de soulever le dernier voile qui recouvre ce mystère. Mais quant à présent, il m’est impossible de répondre à la question; car en le faisant, je m’exposerais aux plus grands dangers.
    Le roi fit la grimace et ne questionna plus le comte. Mais la marquise de Pompadour, que la curiosité pressait plus vivement que le roi, écrivit au lieutenant de police pour lui mander les révélations du comte de Saint-Germain et lui enjoindre de procéder à une nouvelle et prompte vérification des lieux. Le lieutenant de police se hâta d’obéir, des procès-verbaux l’attestent. On découvrit la feuille mobile du parquet, l’escalier à vis, la chambre souterraine et, dans celle-ci, au milieu d’un grand nombre d’instruments d’astrologie et de chimie, le cadavre encore vêtu de maître Dumas couché par terre. Il y avait à côté de lui une coupe d’agate brisée et, brisé aussi un flacon de cristal. Un morceau de ce flacon contenait encore un sédiment d’opium. Cette histoire, dit-on, fit la plus grande impression sur l’esprit du roi. »
    Évidemment la résolution de cette énigme qui taraudait depuis longtemps fit la notoriété du comte et la nouvelle se répandit dans tout Paris.  Ses détracteurs crièrent au scandale en prétendant qu’il s’agissait d’une escroquerie orchestrée par la favorite du roi, à laquelle le lieutenant de police Bertin n’avait rien su refuser, y trouvant lui-même vraisemblablement avantage. Voir Paul Chacornac qui situe le récit de Dumas à Lyon  et les archives de la police de Paris 1838).
    Au delà du côté anecdotique de cette énigme résolue on aura noté le don de voyance du comte ainsi que la référence cette fois explicite aux Rose Croix ..
    Au cours de ses diners en ville le comte se rendait aussi chez le baron de Gleichen (né en 1735 à Nemersdorf – décédé le 5 avril 1807 à Ratisbonne) qu’il avait rencontré en 1759 rue Richelieu. tous deux se rencontraient chez la veuve de son banquier le chevalier Lambert.  Dépêché par le margrave de Bayreuth (Bavière, une région où le comte avait ses attaches en Allemagne)  le baron de Gleichen et lui firent donc connaissance chez la veuve. et se prirent d’amitié. C’est lui qui donna par la suite une description impressionnante de la collection privée du comte dont une Sainte famille du peintre Murillo et d’autres trésors dont surtout des montagnes de pierreries : diamants de toutes couleurs etc .. Une chose intéressante que nous notons au passage : le baron de Gleichen a rencontré Louis Claude de St Martin dont il brosse un portrait dans ses souvenirs .. En voici un extrait :
    « Passons au héros du présent article, à M. de Saint-Martin. Jeune, aimable, d’une belle figure, doux, modeste, simple, complaisant, se mettant au niveau de tout le monde, et ne parlant jamais des sciences, encore moins de la sienne, il ne ressemblait nullement à un philosophe, plutôt à un petit saint ; car sa dévotion, son extrême réserve et la pureté de ses mœurs paraissaient quelquefois extraordinaires dans un homme de son âge. Il était fort instruit, quoique dans son livre il ait parlé de plusieurs sciences d’une manière fort baroque. Il s’énonçait avec beaucoup de clarté et d’éloquence, et sa conversation était fort agréable, excepté quand il parlait de son affaire, alors il devenait pédant, mystérieux, bavard ou taciturne ; crainte d’avoir trop dit, il niait le lendemain ce dont il était convenu la veille. »  Les deux hommes se sont-ils rencontrés ? Il ne semble pas quoique que leurs intérêts convergeaient fortement. Dans ses souvenirs le baron de Gleichen poursuit à propos cette fois du comte : « il possédait plusieurs secrets chimiques, surtout pour faire des couleurs, des teintures et une espèce de « similor » d’une rare beauté. Peut-être même était-ce lui qui avait composé ces pierres dont j’ai parlé, et dont la finesse ne pouvait être démentie que par la lime ». Dans notre ouvrage nous livrerons la totalité de ses souvenirs concernant à la fois le comte et Cagliostro.
    Tombe du baron de gleichen
Tombe du baron de Gleichen
    1760-1770 : Ambassades entre Londres et les Pays Bas au service de la France
    En 1760, le comte de Saint-Germain aurait été secrètement envoyé en mission diplomatique à La Haye par le maréchal de Belle-Isle sur la recommandation de Louis XV, afin d’engager des pourparlers secrets et négocier la fin de la guerre de Sept Ans. Mais, soupçonné de trahison par le duc de Choiseul son plus féroce ennemi qui n’était pas dans la confidence, ordre est donné de l’arrêter et de le livrer à la France. Le comte de Saint-Germain, averti à temps, se réfugie alors à Londres. Pendant les années qui suivent il poursuit ses pérégrinations à travers l’Europe sous différents pseudonymes : comte de Surmont, marquis de Montferrat, comte Welldone , comte Bellamare…
    On le retrouve en 1763, en Belgique, où sous le nom de comte de Surmont, notre homme poursuit ses expériences chimiques sous la protection du comte Charles de Cobenzl, ministre plénipotentiaire à Bruxelles.
    Ici s’arrête la partie publique, le reste est à découvrir dans l’ouvrage à paraitre (mars-avril 2020).  JK (FCH)
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
 
   
   
   
   
   
   
 
 
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
 
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
 
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
 
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
 
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
  http://fr.vans.free.fr/tableau-politique-1813.htm
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_von_Clausewitz
  https://www.geni.com/people/Louis-III-duc-d-Orléans/6000000007451710381
  http://tadewanclik.free.fr
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Pichegru
  http://fr.vans.free.fr/tableau-politique-1813/index.htm
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Isidoro_de_la_Cueva_y_Benavides
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Aymar
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_souverains_de_Montferrat
  https://toysondor.blog/tag/francis-ii-ragoczy/
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Neuf_Sœurs
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Rose-Croix
 
 
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Mögling
  https://www.drc.fr/fr/livres-rosicruciens/913-rosa-florescens-9782917794203.html
napoleon 1er https://www.youtube.com/watch?v=P-sU9xkmZ5o
maisonfort http://fr.vans.free.fr/tableau-politique-1813/370.htm
mr revard http://twanclik.free.fr/napoleon1er.htm
  http://tadeusz.wanclik.free.fr
  http://wanclik.free.fr/wanc-.htm
louis philippe 1er http://frsaintgermain.free.fr/index-chiappini.htm
  http://wanclik.fils.de.wanc.free.fr/
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