ComteStGermain |
r1a |
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tadeusz |
wanclik |
o OGUE LUX IN ARCANA |
https://toysondor.blog/2018/12/13/les-7-vies-du-comte-de-st-germain/#more-17600 |
paris |
comte-de-welldone |
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Saint-Germain |
comte-de-surmont |
·
COMMANDER |
https://toysondor.blog/2018/12/14/le-comte-de-st-germain-sous-les-feux-de-la-rampe/ |
thaddee |
youtube |
o PIERRE CUBIQUE À POINTE |
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Leopold-Georges-Prince-Rakoczy |
index |
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https://toysondor.blog/2018/12/16/le-comte-de-st-germain-perit-ut-vivat-3-3/ |
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fr,vans |
01 allemand |
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LUX IN ARCANA : ACTUALITÉ |
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index.htm |
02 saint germain |
o DU NOACHISME ET DES NOUVEAUX
NOACHIDES |
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ursprung |
03 francais |
o HENRY DUNANT : DE LA CROIX ROUGE
À LA NOUVELLE SION |
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wenzelik |
04 rakoczy pl |
o LE COMTE DE ST GERMAIN, CBCS |
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vencelik |
05 hongrois |
o SOPHIOLOGIE – THÉOSOPHIE |
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przemyslides |
06 francais |
o GÉOGRAPHIE SIDÉRALE |
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piastowie |
07
allemand |
o NOUVELLES DEMEURES PHILOSOPHALES |
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jagielonowie |
08 rakoczi |
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luxemburgowie |
09 1703-1711 |
·
GNOSE – TRADITION PRIMORDIALE |
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moravia |
10 francois rakoczy II |
o NOUVELLE GNOSE |
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wanclik |
11 francois rakoczi II |
o LA SAGA DES ORIGINES |
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malec-osiek |
12 idee |
o L’ATLANTIDE EN HÉRITAGE |
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vrchovist |
13 transylvanie |
o CABALE CHRÉTIENNE ET THÉOSOPHIE |
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waza |
14 photos |
o L’ATLANTIDE EN HÉRITAGE |
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vencelikove |
15 memorial |
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rakoczy |
16 count |
· EN
HÉLIOPOLIS AVEC FULCANELLI |
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krolestwo-lechii |
17 lipot |
o EN HÉLIOPOLIS AVEC FULCANELLI |
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vchrovist |
18 jeanne |
o THÉORIE ALCHIMIQUE DE LA FIN DU
MONDE |
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zirownice |
19 childhood |
o LE FOUR ALCHIMIQUE DE WINTERTHUR |
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trest |
20 italien |
o LA VIERGE ALCHIMIQUE DE REIMS |
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smiszek |
21 slovak |
o FOLLEVILLE ET ST VINCENT DE PAUL |
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plus |
22 gergy |
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hradek |
23 immortal |
·
NOS COLLECTIONS |
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libeniczti |
24 dramatic |
o LES ENFANTS DE RÂ ET LES
ATLANTES |
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leibniz |
25 enigmatic |
o AUX SOURCES DU TAROT |
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nobility |
26 enigme |
o LE SPHINX DES AVENIÈRES ET SON
TAROT |
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wanc- |
27 peintures |
o EN HÉLIOPOLIS AVEC FULCANELLI |
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historia |
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o THÉORIE ALCHIMIQUE DE LA FIN DU
MONDE |
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wanda |
29 lumieres |
o ODYSSÉE DE LA FEMME SOLAIRE |
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monnaies |
30 principauté |
o LES FILS DE LA VALLÉE ET L’ARCHE
PERDUE |
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czeska szlachta |
31 unianiste |
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venclik z chrovist |
32 biographie |
ALCHIMIE, FRANC-MAÇONNERIE, ROSE
CROIX, THÉOSOPHIE |
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hussites |
33 livres |
LES 7 VIES DU COMTE DE ST GERMAIN 1/3 |
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bila hora |
34 stanislas |
13 DÉCEMBRE 2018 JACOB |
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bakalarzska |
35 hongrie |
Les sept vies du Comte de St Germain connu aussi
sous d’autres noms tels que « le Marquis de Montferrat »,
« Aymar ou Marquis de Betmar », « Chevalier Schoening »,
« Count Weldon », « Comte Soltikoff », « Graf
Tzarogy et Prinz Ragoczy ». |
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jihoczeska |
vencelikove |
Sa date de naissance présumée est le 28 mai 1696
tandis que son décès (confirmé) est enregistré au 27 février 1784 à
Eckernförde en Allemagne. On suppose (très fortement) qu’il est le fils de
Francis II Ragoczy (François II Rákóczi de Felsővadász ) et de Charlotte
Amalie Rákócz, nobles hongrois. |
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protestantisme |
polonais |
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reforme |
livre 1 |
Les ascendances |
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christophori |
livre 2 |
Le père : Francis II Ragoczy reçoit de la
Diète le titre de prince de Transylvanie le 8 juillet 1704 sous le nom de
François II Rákóczi. |
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christophori |
SNFiAAAAcAAJ. |
Il essaye d’organiser un État kurutz qui ne prélève
pas d’impôts sur les paysans et vit des revenus des domaines confisqués aux
Impériaux ; il met sur pied une industrie de guerre en créant de
nombreuses manufactures et pratique une politique animée par la mise en place
d’un Conseil économique. |
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infos |
index-rakoczy |
Il est proclamé régent de Hongrie en septembre 1705
et recherche l’alliance française en faisant déclarer les Habsbourg déchus de
leur droits sur le royaume de Hongrie à l’assemblée d’Ónod le 5 avril 1707.
Les mesures sociales qu’il envisageait de prendre, notamment l’émancipation
des paysans, inquiètent la noblesse tandis que l’Église se méfie de son
entourage protestant. |
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clausel |
index,clausel |
Battu à Trencsén en 1708, il ne peut empêcher Sándor
Károlyi de négocier une paix séparée avec les impériaux en 1711. Il perd son
titre de prince de Transylvanie en février 1711. À la paix de Szatmár
le 30 avril 1711, les insurgés dont François II Rákóczi lui-même sont
amnistiés s’ils prêtent serment au nouvel empereur Charles VI de Habsbourg. |
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rakoczy-2 |
comte leopold |
François Rákóczi refuse de souscrire à ce traité et
recherche en vain l’alliance du tsar Pierre Ier le Grand. Il plaide encore
pour l’indépendance de la Hongrie en 1713 lors des négociations des traités
d’Utrecht. Puis passe le reste de sa vie en exil en Prusse, en France et en
Turquie. Il meurt à Tekirdağ, en Turquie, le 8 avril 1735. Il fut inhumé
dans la chapelle de l’ambassade de France située aujourd’hui au sein du lycée
Saint-Benoît à Istanbul, à côté de sa mère Ilona Zrínyi. En 1906, leurs corps
furent envoyés en Hongrie et ré-enterrés dans la Cathédrale Sainte-Élisabeth
de Kassa le 29 octobre. C’est donc à l’occasion de cet exil que le jeune et
futur Comte de St Germain naitra et se formera. |
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saint germain |
index-xy |
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rakoczy 1 |
62 chiappini |
La mère : Charlotte-Amélie de Hesse-Wanfried (née
le 8 mars 1679 à Wanfried et morte le 18 février 1722 à
Paris) était la fille aînée du second mariage du landgrave Charles de
Hesse-Wanfried avec Alexandrine Julie, fille du comte Enrico de
Leiningen-Dabo et veuve du comte Georges III de Hesse-Itter. |
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rakoczy3 |
63 saint germain |
Charlotte Amélie a été mariée à 16 ans, le 25
septembre 1694, à Cologne avec le prince François II Rákóczi ( 27 mars 1676,
8 avril 1735) de la Transylvanie, le futur leader révolutionnaire hongrois.
Elle a vécu avec lui le plus souvent à Varsovie et à Saint-Pétersbourg. |
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lubomirski |
64 sisteron |
Officiellement elle a eu deux enfants et le
troisième, le futur Comte de St Germain vit le jour à St Pétersbourg où il
cherchera sa trace plus tard et c’est auprès de sa famille qu’il
trouvera son dernier refuge à Louisenlund dans le château familial du comte
de Hesse. |
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czartoryski |
65 vencelikove |
Selon une autre hypothèse non vérifiée, le comte de
Saint Germain serait l’enfant illégitime issu d’une liaison entre le Prince
François II Rákóczi de Transylvanie et de la princesse Violante-Béatrice
de Bavière. Ceci expliquerait ses séjours en Bavière tandis que
par le biais de l’épouse de son père il aurait eu accès au Gotha des
Habsbourg et à la famille des Hesse. Sur cette hypothèse il fut élevé à
Florence par Gian’ de Medici, son beau-frère. |
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23andme |
66 rakoczy |
Violante Béatrice de Bavière, la mère présumée du
Comte de St Germain |
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venter |
67 wanfried |
Violante-Béatrice de Bavière était une femme
remarquablement douée et était fort intéressée pour les arts, écrivait des
pièces de théâtre, jouait du clavecin et d ela flûte , parlait et écrivait
parfaitement six langues. Aurait-elle complété son éducation musicale ? On
comprend dès lors pourquoi certains virent en lui le descendant caché de
quelque personnalité royale, et dans cette filiation supposée la raison de
son intimité avec le roi Louis XV. Ainsi a-t-on pu également reconnaître
en lui l’enfant naturel de la reine d’Espagne Marie-Anne de Neubourg, et
d’un noble, le comte de Melgar mais cette dernière piste n’est pas
confirmée par ses différents lieux de villégiature. |
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wittelsbach |
68 clausel |
Ce prestigieux pédigrée explique sa royale
éducation, sa fortune et son cosmopolitisme. |
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ssd-adn |
69 comte de saint germain |
Qui est le comte de St Germain ? témoignages,
preuves et ragots |
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korycinski |
70 saros |
Le comte de Saint-Germain, personnage légendaire
s’il en fut, est certainement l’une des figures les plus fascinantes du
siècle des Lumières. Maître de l’occulte, il aurait possédé la recette de
l’Élixir de longue vie et détenu le secret de l’immortalité. Il aurait ainsi
vécu plusieurs siècles, parcouru le vaste monde, côtoyé les plus grands
monarques de tous les temps déchirant les voiles du temps et de l’espace … |
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saint germain |
71 bourbons |
Les sources à la lumière de l’Histoire |
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chiappini |
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Les rares sources historiques dont nous disposons
sont fortement imprégnées de la légende, emplie de prodiges et de croyances
surnaturelles caractéristiques de la haute-société française du
XVIIIe siècle. Une légende d’ailleurs entretenue au fil des siècles par
les membres de sociétés secrètes qui se revendiquent héritiers du comte de
Saint-Germain. |
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tellechea |
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D’autres St Germain : de plus, l’homme est parfois
confondu, par certains biographes, avec quelques-uns de ses homonymes
célèbres tels que Claude-Louis, comte de Saint-Germain (1707-1778), ministre
de la guerre sous Louis XVI, Pierre-Mathieu Renault de Saint-Germain
(1697-1777), directeur de la compagnie des Indes et gouverneur du Bengale en
1755, ou encore Robert-François Quesnay de Saint-Germain (1751-1805) qui
était le petit-fils de François Quesnay, médecin de la marquise de Pompadour,
et qui semble avoir été un occultiste notoire fréquentant assidûment les
milieux franc-maçons. On sait que Robert-François Quesnay de Saint-Germain
prononça l’éloge funèbre de Court de Gébelin en 1784) et il aurait également
participé aux fameux soupers des Illuminés organisés au château
d’Ermenonville avant la Révolution avec son ami Pierre Samuel Du Pont de
Nemours. Ces homonymes ont donc ajouté à la confusion. |
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rodrigues |
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Après avoir écarté les homonymes du comte, il a
fallu aussi mettre de côté les sources peu dignes de créance parmi les récits
de contemporains affirmant avoir côtoyé ce fameux comte de Saint-Germain.
Parmi les plus cités par les biographes, on compte : Les
Souvenirs de Pauline de Chavigny, comtesse d’Adhémar et
les Mémoires de Madame Du Hausset, femme de chambre de Mme de
Pompadour, qui s’avèrent tous deux être des faux tardifs, le premier attribué
au baron de Lamothe-Langon, et le second à Sénac de Meilhan. De même, pour
les Mémoires de Casanova, où le comte de Saint-Germain est
qualifié de « charlatan » et qui sont parsemés de détails fantaisistes
ajoutés par son éditeur, Jules Laforgue, qui ne seront corrigés qu’en 1960
lors de la publication du manuscrit autographe. Cela laissa largement le
temps aux biographes des XIXe et XXe siècles de puiser dans ces
extravagances. Enfin, le célèbre Sicilien Cagliostro (Giuseppe Balsamo), un
autre personnage haut en couleur vivant d’escroqueries et qui se
présentera plus tard comme le disciple du comte de Saint-Germain, a lui aussi
raconté bon nombre d’anecdotes sur les pouvoirs alchimiques du comte.
Ces récits ne sont pas directement exploitables au regard de leur
contenu, truffé d’exagérations … La question reste donc à ce stade entière :
de qui St Germain est-il le nom ? |
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de souza |
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Les preuves irréfutables : |
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da cunha |
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nicastro |
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Quelles sont donc les témoignages que nous puissions
qualifier d’irréfutable ? |
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hayez |
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La première source mentionnant l’existence du comte
de Saint-Germain remonte aux années 1740, en Angleterre. On apprend en
effet, au travers des écrits de Horace Walpole, comte d’Oxford (Yales
Editions, vol. 26, p. 20), qu’un mystérieux personnage apatride et
se faisant appeler comte de Saint-Germain, s’est installé à Londres en 1743.
Il est alors reconnu et célébré pour ses talents de musicien et de
compositeur. Horace Walpole indique qu’il chante d’une voix fluette, joue du
violon à merveille et compose de nombreux airs d’opéra. Lors de son séjour
dans la capitale britannique, ce comte virtuose aurait été en étroite
relation avec le prince Ferdinand Philipp Joseph Lobkowitz (également
compositeur et violoniste) à qui il aurait dédié L’incostanza delusa, un
très bel opéra qui fut donné au Haymarket Theatre de Londres en 1745 et dont
il avait composé la plupart des morceaux. Entre 1745 et 1765, l’éditeur John
Walsh junior publie, à Londres, plusieurs morceaux pour violon composés par
le comte de Saint-Germain. |
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delacour |
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cvanclik |
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Saint-Germain est également auteur
d’une Musique raisonnée, selon le bon sens, aux dames Angloises qui
aiment le vrai goût en cet art, également dédiée au prince Lobkowitz. |
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svanclik |
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Le prince Lobkowitz,, ll fut un mécène de Josef
Haydn qui lui dédia les fameux quatuors op.77. |
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fvanclik |
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Franz Joseph Maximilian, 7e prince de
Lobkowitz (né le 7 décembre 1772 à Roudnice nad Labem (en
allemand : Raudnitz an der Elbe), aujourd’hui en République tchèque
et décédé le 16 décembre 1816 à Třeboň (en
allemand : Wittingau), id.), 1er duc de Raudnitz (1786),
est un prince de Bohême. Generalmajor autrichien, grand mélomane et bon
violoniste, il fut un important mécène de Josef Haydn et de Ludwig van
Beethoven, qui lui dédia de nombreux chefs-d’œuvre. |
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rvanclik |
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Bien que les compositions musicales du comte
remportent à l’époque un certain succès, personne ne connaît alors sa
véritable identité et de drôles de rumeurs circulent sur son compte. Dans une
correspondance de Horace Walpole adressée à Sir Horace Mann, le comte
d’Oxford nous apprend que ce compositeur et violoniste de génie – que
d’aucuns pensent d’origine italienne, espagnole ou encore polonaise – aurait
épousé une femme très fortunée et se serait ensuite enfui avec ses
bijoux à Constantinople. Derrière cette folle rumeur on aura tout de
même noté qu’Istanbul (Constantinople) fut l’une des villes d’exil de son
père). Est-ce une rumeur qui court pour expliquer l’opulence dans laquelle
vivait le comte ? Même le prince de Galles, intrigué par cet
énigmatique personnage, aurait tenté d’en savoir plus, sans succès. Mais on
apprend, dans cette même lettre, que l’escapade londonienne de Saint-Germain
tourne court. |
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wanc |
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Le séjour londonien |
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fr,vans |
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The Royal Collection Palace of Hollyrood House ,
Jacques III prétendant au trône |
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fr,vance |
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En ces temps, le trouble régnait à Londres. Il
résultait des affrontements entre les partisans du roi en titre Georges II
(les hanovriens) et les partisans de l’écossais déchu Jacques III (dynastie
des Stuarts et prétendant au trône). De son côté la France œuvrait
ouvertement au rétablissement sur le trône de Jacques Stuart et une alliance
armée avait déjà vu le jour en 1744 avec une expédition sur Londres dirigée
depuis l’Écosse. En 1745 le fils du prétendant, Charles-Edouard fut
promu régent d’Angleterre à Édimbourg. Du côté anglais on s’inquiète et l’on
procède alors à des arrestations parmi les personnalités ayant un lien avec
la France. Celui qui était connu « sous le nom de Comte de St
Germain » fut donc assez naturellement soupçonné de collusion avec
l’ennemi d’autant plus qu’il était porteur d’une lettre de de Charles Édouard
qui le remerciait de ses services et le priait de continuer .. Parmi les
aristocrates qui le reçurent (et ils furent nombreux) l’un d’entre eux
semblait connaitre sa véritable identité, il s’agit du duc de Newcastle qui
était alors en charge du secrétariat aux affaires étrangères. Pourtant le
mystère autour de ses origines (que nous connaissons aujourd’hui) ne cesse de
grandir. Le séjour londonien restera donc pour notre homme celui d’un séjour
de création musicale intense car le comte se livre autant à l’improvisation
qu’à la composition ce qui lui vaudra l’amitié (voir plus haut) du prince
Lobkowitz qui ne devait pas non plus ignorer ses véritables origines liées au
Habsbourg. Même Casanova consignera dans ses mémoires son art admirable de
l’interprétation. De ce séjour St Germain publiera une dizaine de partitions
ou de mélodies dont six sonates pour deux violons avec basse ainsi que de
nombreux solos pour violon. Néanmoins inquiété et interrogé (mais sans
preuve) il estime qu’il est temps pour lui de partir et de retourner sur ses
terres natales en Allemagne, certainement dans le Hesse où sa mère avait des
attaches. Il n’en reviendra qu’en 1758 et cette fois sous les lustres et les
lambris des fastes de la cour royale de Louis XV. |
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faustine |
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La période française : à suivre dans la
seconde partie 2/3 |
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rubens |
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luigi |
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à paraitre mars 2020 |
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adrien |
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raphael |
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otavio |
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http://fr.vance.free.fr/16.htm |
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http://fr.vance.free.fr/ComteStGermain.htm |
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ALCHIMIE, ROSE CROIX |
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LE COMTE DE ST GERMAIN SOUS LES FEUX DE LA RAMPE
2/3 |
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14 DÉCEMBRE 2018 JACOB |
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La période française sera celle de la lumière et le début du
Grand Œuvre. Le comte de St Germain brillera de mille feux dans la société
française à l’image des feux de la pierrerie qu’il arborait sur lui en
quantité impressionnante. |
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Avant de poursuivre cette courte mais sincère biographie
attardons nous un instant sur le seul tableau connu du comte de St Germain.
Il s’agit de l’estampe conservée à la bibliothèque nationale, œuvre du
graveur Nicolas Thomas. |
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Sur l’estampe parisienne, quelques précisions ne seront pas
inutiles car règnent à son sujet quelques malentendus gênants. |
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Il est question d’un tableau original qui aurait été en la
possession de la marquise d’Urfé (1705-1775), ou qu’elle aurait elle-même
commandité. Ce tableau original (qui n’a jamais été localisé ni commenté) est
présenté par certains comme ayant été peint par Pietro Antonio Rotari
(Vérone, 1707-1762, St Pétersbourg), dit parfois Pietro dei Rotari, voire
comte Rotari, chez qui Saint-Germain aurait logé lors d’un séjour en Russie
vers 1760. On remarquera que le peintre meurt en 1762. Il est vrai que, du point
de vue graphique, certains portraits peints par Rotari – qui était un
portraitiste de talent – peuvent justifier ce rapprochement. |
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Quant à la marquise d’Urfé, elle meurt en 1775. Une partie de
sa collection est vendue en 1777. Connue pour avoir été flouée et ridiculisée
par Casanova, et par son complice Giacomo Passano, ses demandes à
Saint-Germain sont dans la même veine que celles faites à Casanova :
recherche de l’immortalité physique, élixirs de jeunesse, désir d’avoir un
enfant à un âge canonique etc. et l’on se demande par moments avec qui elle
fut réellement en rapport, et donc aussi de qui exactement elle avait (ou
avait fait faire) le portrait, ou la copie du portrait. |
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Il est attesté que c’est en 1783, soit 7 ou 8 ans après la
mort de la marquise, que Nicolas Thomas (né vers 1750 – mort vers 1812),
graveur, va donc créer l’estampe, a priori sur la base donc d’un tableau à
l’huile (disparu depuis). Ce ne serait donc pas à la demande de la marquise
que cette estampe aurait été gravée. On sait par ailleurs que cette estampe
est « dédicacée » au comte Nicolas-Christiern(e) de Thy de Milly (1728-1784)
qui est à ce moment grand-maître de la fameuse Loge des Neuf Sœurs (à laquelle
il appartenait depuis 1779), loge maçonnique très influente au cours de
ces années pré-révolutionnaires. Bref vénéralat, puisque, intronisé vénérable
en 1783, il est remplacé dès le mois de mai 1784 et meurt le 17 septembre
1784. On voit cette dédicace au bas de l’estampe mais cette partie est
rarement incluse dans les reproductions. |
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à Monsieur de Thy, comte de Milly … |
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Comme nous allons le voir, le comte de Thy joua un rôle
important dans la carrière du comte. Leur collaboration fut étroite et
connaissant le pédigrée de St Germain on va comprendre quel rôle important il
joua autant qu’indispensable dans la création de la manufacture de Sèvres ..
Il sera le lien entre le comte de St Germain et ses attaches allemandes. |
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Nicolas-Christiern de Thy de Milly, (15 juin 1728
– 19 septembre 1784) |
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Nicolas-Christiern de Thy, comte de Milly |
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En 1760, il est entré au service du duc de Wurtemberg, allié
de la France. En un an il est devenu colonel, adjudant-général, Chambellan du
prince régnant duc de Wurtemberg, et chevalier de l’ordre de l’Aigle rouge.
La fin de la guerre de Sept Ans lui a permis de vivre paisible à la cour du
duc de Wurtemberg avant son retour en France, en 1771, en s’adonnant à
l’étude de la chimie (lire également alchimie). |
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Il a rapporté de son séjour en Allemagne un ouvrage très
détaillé sur la fabrication de la porcelaine de Saxe que l’Académie a jugé
digne d’être publié dans sa collection des arts. Ce traité a permis la
création des manufactures de Sèvres. |
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Il a obtenu alors une charge de lieutenant des Gardes-suisses
de Monsieur et un brevet de colonel. Il a ensuite décidé d’abandonner la
carrière militaire pour se livrer uniquement aux sciences. L’Académie royale
des sciences l’a reçu comme associé libre, le 14 février 1776. |
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Louis XV accueillit avec bienveillance ce lointain
cousin ou parent éloigné |
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Dans l’article précédent nous avions vu que le comte avait
quitté Londres pour se réfugier en Allemagne. Son véritable retour en France
aura lieu en 1758 soit donc dix ans après avoir quitté Londres. On retrouve
sa trace en Bavière autre lieu d’attache familial. |
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Dans une lettre adressée à son ami Lord Cadogan
il écrit combien il se sent) il a déjà séjourné cinq fois à Paris et qu’il
trouve les Parisiennes charmantes, surtout une certaine Madame d’Ogny
(Élisabeth d’Alencé) dont il est tombé éperdument amoureux. Malheureusement,
cette Madame d’Ogny a épousé un an plus tôt, en 1748, Claude-Jean Rigoley,
baron d’Ogny, conseiller au parlement de Dijon. Aussi Saint-Germain affirme à
Lord Cadogan s’être comporté en gentleman avec la baronne et assure que cette
histoire fait à présent partie du passé. |
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Versailles, Chambord, le secret des teintures : la
lettre au Marquis |
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Son premier acte à son retour à Paris en 1758 est d’entrer en
contact avec le marquis de Marigny qui n’est autre que le frère de la
favorite du Roi, la marquise de Pompadour. Cette lettre prend tout son sens
lorsque l’on sait que la marquise de Pompadour est aussi la responsable des
manufactures du Roi. En voici la teneur : |
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|
|
«J’ai fait dans mes terres la plus
riche et la plus rare découverte qu’on ait encore faite… J’y fais travailler
avec une assiduité, une constance, une patience qui n’ont peut-être pas
d’exemple, pendant près de vingt ans. Je ne dis rien des dépenses excessives
que j’ai faites pour rendre ma trouvaille digne d’un roi; rien non plus des
peines, voyages, études, veilles et ce qu’elle m’a coûté. L’objet de tant de
soins obtenu, je viens volontairement en offrir le profit au roi, mes seuls
frais déduits, sans lui demander autre chose que la disposition libre d’une
des maisons royales, propre à établir les gens que j’ai amenés d’Allemagne
pour son service. Ma présence sera assez souvent nécessaire là où le travail
se fera. De là la nécessité d’y trouver un logement tout prêt pour moi. Je me
charge de tous les frais, tant de ceux qui exigent les transports des
matières toutes préparées, que de ceux du travail des couleurs qu’on tirera
de ces matières préparées à deux cents lieues de Paris, en un mot, il n’en coûtera
au roi qu’un logement meublé convenable à l’établissement prompt et solide
que je viens lui proposer, et quelques arbres par an, moyennant quoi j’aurai
la gloire et la satisfaction de remettre à S. M. (Sa Majesté) mes droits
indisputables sur la plus riche manufacture qui fût jamais, et laisser tout
le profit à son royaume. |
|
|
|
Est-il nécessaire d’ajouter que j’aime sincèrement le roi et
la France? Peut-on se méprendre sur le désintéressement et la louabilité de
mes motifs? La nouveauté ne paraît-elle pas exiger un procédé tout
particulier à mon égard? Que S. M., que Madame de Pompadour daigne
considérer l’offre dans toutes ses circonstances, et l’homme qui la fait. Je
n’ai plus qu’à me taire. Il y a un an que je parle de cela. Il y a trois mois
que je suis à Paris. Je m’ouvre, Monsieur, à un homme droit et franc; pourrais-je
avoir tort?… » |
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Sa requête est entendue (par le Roi qui y voit aussi
son intérêt) et le marquis aménage à son intention des appartements au
château de Chambord afin qu’il puisse y installer un laboratoire tel qu’en
témoigne la lettre adressée au marquis de Marigny par l’architecte et
contrôleur des bâtiments du roi, M. Collet : |
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«Le comte de Saint-Germain est arrivé
ici samedi pour son second voyage qu’il fait à Chambord. J’ai fait préparer
deux logements pour partie de son monde, ainsi que trois pièces de cuisines
et offices, au rez-de-chaussée, pour ses opérations… » |
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«Il est vrai,
dit une lettre du 2 septembre 1758 adressée de Versailles par Marigny à
l’abbé de La Pagerie, que le roi a accordé à M.
de Saint-Germain un logement au château de Chambord. Vous avez raison de dire
que c’est un homme de mérite; j’ai eu lieu de m’en convaincre dans les
entrevues que j’ai eues avec lui et on espère de la supériorité de ses
lumières des avantages réels. » Archives
nationales de Blois (01 1326, p. 392). D’après ce dossier on en conclut
qu’il s’agissait apparemment d’expériences sur des «teintures ». Un
auteur ayant écrit une biographie du comte – Paul Charcornac – fait
mention d’un cahier aux archives portant la mention Progression de l’œuvre minérale. |
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Preuve de sa royale bienveillance, Louis XV fait aménager un
petit laboratoire à Versailles, afin que le comte de Saint-Germain puisse se
livrer à certaines expériences « chymiques ». |
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On le voit, la chimie passionnait le comte de Saint-Germain,
qui se livrait à des expériences concernant des «teintures fixes »
colorantes. On apprend qu’il avait élaboré un procédé rentable pour en
exploiter les bienfaits. Il n’est pas anodin d’entendre ce que signifie au
juste «Tinctura» chez les alchimistes en général, notamment pour les émules
de Paracelse, voir son Libellus de tinctura physicorum (1568); l’exaltation d’un «soufre» fixe et
tingeant étant un préalable indispensable aux opérations. |
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C’est ainsi que le marquis de Marigny présenta le comte de
Saint-Germain à sa sœur, madame de Pompadour, à laquelle il fit la meilleure
impression. Suivant ses mémoires (en fait celles de sa confidente Mme du
Hausset) elle le décrit comme un homme de cinquante ans, d’une
apparence sobre mais bien mis de sa personne, portant aux doigts toutefois de
magnifiques diamants, ainsi d’ailleurs qu’à sa tabatière et à sa montre. |
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Paracelse dans son laboratoire |
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Séduite par sa culture et ses multiples talents et dons
incroyables , la marquise de Pompadour ne tarda pas à présenter le comte au
Roi. Cependant dès qu’on aborde la question de son identité, ou de son âge,
le comte reste évasif, esquive, change de sujet. Dans ses Mémoires la
comtesse de Genlis relate la réponse que celui-ci fit un jour à sa mère qui
le questionnait sur ses origines : « Tout ce que je puis vous dire
sur ma naissance, répondit-il, c’est qu’à sept ans j’errais au fond des
forêts avec mon gouverneur… et que ma tête était mise à prix !… […] La
veille de ma fuite, continua M. de Saint-Germain, ma mère, que je
ne devais plus revoir !… attacha son portrait à mon
bras !… ». |
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Toujours est-il que le comte de Saint-Germain est
régulièrement invité aux petits soupers de Louis XV et de la Pompadour
et s’installe comme chez lui au milieu des plus beaux esprits de son temps.
Que ce soit à Versailles ou dans les salons, dès que le comte de
Saint-Germain est dans la place, tous n’ont d’yeux que pour lui. Quand il
n’est pas au clavecin ou l’archet à la main, il profite de son élégant
auditoire, pour ressasser, inlassablement et avec emphase, ses nombreux
voyages à travers l’Europe. Cosmopolite, le comte a la réputation d’être
polyglotte. On dit qu’il parle la plupart des langues européennes ainsi que
le latin, l’hébreu, l’arabe et le chinois. Selon Walpole, il parle l’italien
et le français (on se souvient que sa mère parlait six langues) avec la plus
grande aisance, se débrouille en polonais et en anglais (voir article 1/3) et
s’exprime en espagnol et en portugais comme s’il s’agissait de ses langues
maternelles. Doté de connaissances encyclopédiques, sa vaste érudition s’étend
à l’art, à la médecine, aux sciences… |
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La comtesse de Genlis rapporte encore dans ses Mémoires qu’il
est bon physicien et très grand chimiste, mais aussi excellent peintre, qu’il
se plaît à représenter des sujets historiques et des portraits de femmes
couvertes de pierreries rutilantes, et que ses œuvres auraient été admirées
par les plus grands artistes dont Georges de La Tour et Charles André Vanloo.
Enfin, passionné d’histoire, le comte connaît à fond l’histoire de France, et
ayant beaucoup lu, il aime à relater des épisodes historiques vieux de
plusieurs siècles avec tant de réalisme, et d’une façon si savoureuse, qu’il
semble en avoir été le témoin oculaire. |
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À ce propos, le ministre du roi de Danemark, le baron de
Gleichen, qui aurait rencontré le comte de Saint-Germain en 1759 à Paris,
raconte dans ses Souvenirs que : |
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« Jamais homme de sa sorte n’a eu
ce talent d’exciter la curiosité et de manier la crédulité de ceux qui
l’écoutaient. Il savait doser le merveilleux de ses récits, suivant la
réceptibilité de son auditeur. Quand il racontait à une bête un fait du
temps de Charles Quint, il lui confiait tout crûment qu’il y avait assisté,
et quand il parlait à quelqu’un de moins crédule, il se contentait de peindre
les petites circonstances, les mines et les gestes des interlocuteurs,
jusqu’à la chambre et la place qu’ils occupaient, avec un détail et une
vivacité qui faisaient l’impression d’entendre un homme qui y avait
réellement été présent. Quelquefois, en rendant un discours de
François 1er, ou de Henri VIII, il contrefaisait la distraction en
disant : “Le roi se tourna vers moi”… il avalait promptement le
moi et continuait avec la précipitation d’un homme qui s’est oublié,
“vers le duc un tel.” » |
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Mais cette gloire soudaine allait en irriter plus d’un,
notamment Choiseul, alors secrétaire d’État aux Affaires étrangères. |
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KILWINNING, ROSE CROIX |
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LE COMTE DE ST GERMAIN PERIT UT VIVAT 3/3 |
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16 DÉCEMBRE 2018 JACOB |
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Parmi les traits du comte figure cette caractéristique
relative à son extraordinaire longévité et même de son immortalité : il
renait de ses cendres … Une des prérogatives liées à l’Adeptat ou
état Rose Croix. Ce
que nous allons voir plus loin. |
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A l’occasion d’un petit souper à Versailles, le Roi se
plaisait à évoquer quelques histoires de son gout en présence du comte de St
Germain. Dans le récit de l’une d’elles connue sous le nom de « Maitre
Dumas » se trouvait plusieurs énigmes que le Roi évoqua ans pouvoir
apporter de réponse. Le comte de St Germain s’offrit de l’éclairer et
de résoudre l’énigme et d’en découvrir les particularités secrètes en
demandant de pouvoir se livrer pendant 10 minutes à la réflexion. |
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« À l’instant même, Sire, dit-il, en s’inclinant. Je
demande dix minutes |
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Votre Majesté sera obéie. Il commença alors de tracer des
lignes, d’écrire des figures d’algèbre et d’astrologie qu’il examina avec la
plus grande attention. Les dix minutes n’étaient pas écoulées quand il revint
au roi. |
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Sire, dit-il, les ouvriers et les ingénieurs qui ont cherché
la trace du procureur Dumas, ou étaient gagnés par des gens intéressés à ce
que cette trace demeure ignorée ou ne possédaient que bien médiocrement les
connaissances nécessaires à leurs travaux journaliers. |
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Voici ce qui s’était passé. Dans un angle de la chambre, près
de la porte l’entrée, une feuille du parquet est mobile. Elle recouvre
l’issue d’un escalier enfermé au travers de tous les planchers et de toutes
les murailles. k l’extrémité de cet escalier, on rencontre un caveau; c’est
là que, descendu, grâce à une liqueur qui lui rendit des forces, le procureur
Dumas se retira, puis avala un somnifère et ne se réveilla plus. |
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C’était donc le diable qui venait lui rendre
visite ? |
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Sire, répondit le comte, que Votre Majesté se fasse
Rose-Croix et je me hâterai de soulever le dernier voile qui recouvre ce
mystère. Mais quant à présent, il m’est impossible de répondre à la question;
car en le faisant, je m’exposerais aux plus grands dangers. |
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Le roi fit la grimace et ne questionna plus le comte. Mais la
marquise de Pompadour, que la curiosité pressait plus vivement que le roi,
écrivit au lieutenant de police pour lui mander les révélations du comte de
Saint-Germain et lui enjoindre de procéder à une nouvelle et prompte
vérification des lieux. Le lieutenant de police se hâta d’obéir, des
procès-verbaux l’attestent. On découvrit la feuille mobile du parquet,
l’escalier à vis, la chambre souterraine et, dans celle-ci, au milieu d’un
grand nombre d’instruments d’astrologie et de chimie, le cadavre encore vêtu
de maître Dumas couché par terre. Il y avait à côté de lui une coupe d’agate
brisée et, brisé aussi un flacon de cristal. Un morceau de ce flacon
contenait encore un sédiment d’opium. Cette histoire, dit-on, fit la plus
grande impression sur l’esprit du roi. » |
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Évidemment la résolution de cette énigme qui taraudait depuis
longtemps fit la notoriété du comte et la nouvelle se répandit dans tout
Paris. Ses détracteurs crièrent au scandale en prétendant qu’il
s’agissait d’une escroquerie orchestrée par la favorite du roi, à laquelle le
lieutenant de police Bertin n’avait rien su refuser, y trouvant lui-même
vraisemblablement avantage. Voir Paul Chacornac qui situe le récit de Dumas à
Lyon et les archives de la police de Paris 1838). |
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Au delà du côté anecdotique de cette énigme résolue on aura
noté le don de voyance du comte ainsi que la référence cette fois explicite
aux Rose Croix .. |
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Au cours de ses diners en ville le comte se rendait aussi
chez le baron de Gleichen (né en 1735 à Nemersdorf –
décédé le 5 avril 1807 à Ratisbonne) qu’il avait
rencontré en 1759 rue Richelieu. tous deux se rencontraient chez la veuve de
son banquier le chevalier Lambert. Dépêché par le margrave de Bayreuth
(Bavière, une région où le comte avait ses attaches en Allemagne) le
baron de Gleichen et lui firent donc connaissance chez la veuve. et se
prirent d’amitié. C’est lui qui donna par la suite une description
impressionnante de la collection privée du comte dont une Sainte famille du
peintre Murillo et d’autres trésors dont surtout des montagnes de pierreries
: diamants de toutes couleurs etc .. Une chose intéressante que nous notons
au passage : le baron de Gleichen a rencontré Louis Claude de St Martin dont
il brosse un portrait dans ses souvenirs .. En voici un extrait : |
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« Passons au héros du présent
article, à M. de Saint-Martin. Jeune, aimable, d’une belle figure, doux,
modeste, simple, complaisant, se mettant au niveau de tout le monde, et ne
parlant jamais des sciences, encore moins de la sienne, il ne ressemblait
nullement à un philosophe, plutôt à un petit saint ; car sa dévotion, son
extrême réserve et la pureté de ses mœurs paraissaient quelquefois
extraordinaires dans un homme de son âge. Il était fort instruit, quoique
dans son livre il ait parlé de plusieurs sciences d’une manière fort baroque.
Il s’énonçait avec beaucoup de clarté et d’éloquence, et sa conversation
était fort agréable, excepté quand il parlait de son affaire, alors il
devenait pédant, mystérieux, bavard ou taciturne ; crainte d’avoir trop dit,
il niait le lendemain ce dont il était convenu la veille. » Les deux hommes se sont-ils rencontrés ? Il ne semble
pas quoique que leurs intérêts convergeaient fortement. Dans ses souvenirs le
baron de Gleichen poursuit à propos cette fois du comte : « il possédait plusieurs secrets chimiques, surtout pour faire
des couleurs, des teintures et une espèce de « similor » d’une rare
beauté. Peut-être même était-ce lui qui avait composé ces pierres dont j’ai
parlé, et dont la finesse ne pouvait être démentie que par la lime ». Dans notre ouvrage nous livrerons la totalité de ses
souvenirs concernant à la fois le comte et Cagliostro. |
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Tombe du baron de Gleichen |
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1760-1770 : Ambassades entre Londres et les Pays
Bas au service de la France |
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En 1760, le comte de Saint-Germain aurait été secrètement
envoyé en mission diplomatique à La Haye par le maréchal de Belle-Isle sur la
recommandation de Louis XV, afin d’engager des pourparlers secrets et
négocier la fin de la guerre de Sept Ans. Mais, soupçonné de trahison par le
duc de Choiseul son plus féroce ennemi qui n’était pas dans la confidence,
ordre est donné de l’arrêter et de le livrer à la France. Le comte de
Saint-Germain, averti à temps, se réfugie alors à Londres. Pendant les années
qui suivent il poursuit ses pérégrinations à travers l’Europe sous différents
pseudonymes : comte de Surmont, marquis de Montferrat, comte Welldone , comte
Bellamare… |
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On le retrouve en 1763, en Belgique, où sous le nom de comte
de Surmont, notre homme poursuit ses expériences chimiques sous la protection
du comte Charles de Cobenzl, ministre plénipotentiaire à Bruxelles. |
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Ici s’arrête la partie publique, le reste est à
découvrir dans l’ouvrage à paraitre (mars-avril 2020). JK (FCH) |
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http://fr.vans.free.fr/tableau-politique-1813.htm |
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_von_Clausewitz |
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https://www.geni.com/people/Louis-III-duc-d-Orléans/6000000007451710381 |
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http://tadewanclik.free.fr |
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Pichegru |
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http://fr.vans.free.fr/tableau-politique-1813/index.htm |
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Isidoro_de_la_Cueva_y_Benavides |
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Aymar |
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_souverains_de_Montferrat |
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https://toysondor.blog/tag/francis-ii-ragoczy/ |
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Neuf_Sœurs |
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Rose-Croix |
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maisonfort |
http://fr.vans.free.fr/tableau-politique-1813/370.htm |
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http://frsaintgermain.free.fr/index-chiappini.htm |
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12 mètres de haut |
05 geants |
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décodeur de adn |
11 venter |
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moteur à plasma |
https://www.youtube.com/watch?v=hHi2pTqGRhA |
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