fr,vans |
index |
Le comte de Saint-Germain |
index.htm |
01 allemand |
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ursprung |
02 saint germain |
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wenzelik |
03 francais |
Le comte de Saint-Germain
apparut un jour à la cour du roi de France et jamais il ne voulut rien
révéler de son âge, de sa famille, ou de ses origines. Lors de ses voyages et
de ses rencontres, il se présentait sous diverses identités, dont celle du
comte de Saint-Germain, qui est restée la plus célèbre. Voici son histoire,
ou du moins ce que l’on en sait. |
vencelik |
04 rakoczy pl |
De 1737 à 1742, le comte de
Saint-Germain se serait trouvé à la cour du Shah de Perse, où il y aurait
appris de nombreux secrets. Alors qu’il était à Vienne, en Autriche, le comte
de Belle-Isle, alors en proie à une mystérieuse maladie, fut présenté au comte
de Saint-Germain, un homme dont personne n’avait jamais entendu parler.
Lorsqu’il revint de Prague, le maréchal de Belle-Isle était accompagné du
comte, lequel l’avait miraculeusement guéri et, pour le remercier de ses
services, il l’introduisit à la cour. Là, le comte de Saint-Germain se lia
rapidement d’amitié avec la marquise de Pompadour, qui le présenta au roi
Louis XV en décembre de l’année suivante. À ce moment-là, le comte vivait à
Londres, en Angleterre, fréquentant la haute noblesse et se distinguant par
ses talents exceptionnels de violoniste. Au cours de l’automne 1744, le roi,
qui avait été fortement impressionné par le comte de Saint-Germain, lui
demanda de guérir sa favorite, Mme de Châteauroux, victime d’un
empoisonnement. Malheureusement, rien ne put la sauver. Un peu plus tard,
l’écrivain britannique Horace Walpole rapporta dans l’une de ses lettres
qu’un homme étrange résidant à Londres depuis deux ans connaissait quelque
différent avec la justice. Cet homme, qui se faisait appeler le comte de
Saint-Germain, avait avoué porter un nom d’emprunt, mais il refusait de
décliner sa véritable identité. Soupçonné d’espionnage, le comte de
Saint-Germain avait été arrêté, mais comme aucune preuve n’avait pu être
établie à son encontre la police s’était contentée de l’assigner à résidence.
Durant toute cette période, le comte fréquenta assidûment la cour de Vienne.
Il allait d’ailleurs s’y rendre régulièrement tout au long de sa vie. |
przemyslides |
05 hongrois |
Le maréchal de Belle-Isle, Mme
dePompadour et Louis XV |
piastowie |
06 francais |
En 1746, le comte de
Saint-Germain disparut pendant trois ans. La rumeur le disait aux Indes ou en
Perse mais peut-être était-il sur ses terres, en Allemagne, s’adonnant à sa
grande passion, la chimie. En 1749, le comte réapparut en France et Louis XV,
qui semblait lui vouer une véritable admiration, lui confia quelques missions
diplomatiques qu’il réussit brillamment. Par la suite, le comte de
Saint-Germain fit un voyage en Inde, comme l’indique l’une de ses lettres:
» Je dois ma connaissance dans la fusion des bijoux à mon deuxième
voyage en Inde, en 1755, avec le général Clive, qui était sous le vice-amiral
Watson. Lors de mon premier voyage, je n’avais qu’une idée très vague du
merveilleux secret dont nous parlons. Toutes les tentatives que j’ai faites à
Vienne, Paris et Londres sont sans valeur comme expériences; le grand travail
a été interrompu au moment où je l’ai mentionné « . |
jagielonowie |
07 allemand |
À son retour en France, en
1758, le comte de Saint-Germain adressa une requête au marquis de Marigny,
directeur des Bâtiments du roi, demandant qu’une maison royale soit mise à sa
disposition afin qu’il puisse y installer un laboratoire de chimie, promettant
à Louis XV la plus riche et la plus rare des découvertes. Tout d’abord
sceptique, le ministre lui attribua finalement le château de Chambord et le
comte y installa ses assistants, ses ouvriers et son laboratoire. Au cours de
plusieurs séjours, il expérimenta de nouvelles teintures alliant la chimie et
l’alchimie, mais également des verres de couleur, des pierres précieuses
artificielles et des colorants. Puis, contre toute attente, en décembre de la
même année, la manufacture de Chambord, ferma ses portes. Pourtant, le comte
de Saint-Germain semblait avoir connu quelque réussite dans ses recherches
comme semblait le prouver la magnifique collection de portraits de femmes
sertis de pierreries qu’il conservait chez lui. Il avait découvert un procédé
permettant de fabriquer des couleurs extraordinaires et il s’en servait dans
les tableaux qu’il peignait. De nombreux artistes célèbres lui en avaient
demandé le secret mais jamais le comte n’avait voulu le révéler. |
luxemburgowie |
08 rakoczi |
Quand il ne séjournait pas à
Chambord, le comte de Saint-Germain vivait à Paris, chez son ami le maréchal
de Belle-Isle. Il fréquentait assidûment les bals, les fêtes et les dîners de
la haute société aristocratique parisienne où il s’était rapidement fait
remarquer. Le comte était décrit comme un homme d’une cinquantaine d’années,
mince, de taille moyenne, aux cheveux noirs et à la peau mate. » Il
ressemble à un espagnol de haute naissance « , écrivait l’un de ses
contemporains. |
moravia |
09 1703-1711 |
Le comte de Saint-Germain
entretenait une image mystérieuse, refusant obstinément de révéler son âge,
son lieu de naissance, son véritable nom ou quelque détail que ce soit sur
son passé. Il se flattait de posséder la jeunesse éternelle et se disait vieux
de plusieurs siècles, ce qui amusait son auditoire. Quand on lui demandait
quel était le secret de son immortalité le comte répondait parfois qu’il
possédait la faculté d’arrêter, durant son sommeil, les battements de son
cœur et les mouvements de sa respiration. Après que le comte de Saint-Germain
eut avoué son immortalité, son valet de chambre affirma qu’il avait partagé
ce secret avec lui. Lorsqu’on lui demanda s’il était vrai que son maitre
avait été présent en Cana et en Galilée, où Jésus-Christ avait transformé
l’eau en vin, le valet de chambre répondit: » Vous oubliez, Monsieur,
que je ne suis au service du comte que depuis un siècle « . |
wanclik |
10 francois rakoczy II |
Un jour, lorsque la mère de la
comtesse de Genlis, qui était alors une toute jeune fille, l’interrogea sur
ses origines, le comte prit un air mystérieux et, poussant un profond soupir,
il lui répondit: |
malec-osiek |
11 francois rakoczi II |
» Tout ce que je puis
vous dire sur ma naissance, répondit-il, c’est qu’à sept ans j’errais au fond
des forêts avec mon gouverneur… et que ma tête était mise à prix! La veille
de ma fuite, ma mère, que je ne devais plus revoir, attacha son portrait à
mon bras! « . Les yeux de la jeune comtesse s’emplirent alors de larmes
et, en voyant celà, le comte parut s’attendrir. » Je vais vous le
montrer « , reprit-il. A ces mots, il retroussa sa manche, et détacha un
bracelet en émail représentant une très belle femme. Lorsque le comte prit
congé, la jeune comtesse entendit sa mère rire de ces affirmations, qui
sous-entendaient qu’il était le fils d’un roi. |
vrchovist |
12 idee |
Le comte se vêtait avec une
élégante simplicité, mais il se montrait toujours couvert de pierreries. Il
en avait à ses doigts, sur sa tabatière, à sa montre, et parfois même sur son
col, sur sa poitrine ou à ses boucles de souliers. Il changeait constamment
de bijoux mais n’en portait jamais de médiocres ou d’ordinaires et Mme de
Pompadour, contemplant sa tenue en une certaine occasion, lui avait dit
qu’elle ne croyait pas que le roi eût d’aussi belles pierres. Tout le monde
ignorait d’où il tenait une telle fortune, ce qui attisait la curiosité, mais
si le comte de Saint-Germain intriguait, il fallait néanmoins se garder de
médire de lui en présence de Louis XV ou de Mme de Pompadour, qui le tenaient
en grande estime. |
waza |
13 transylvanie |
Un jour, intrigué, le baron de
Gleichein lui posa la question qui brûlait toutes les lèvres: » Mais
d’où proviennent des pierres aussi belles, aussi rares? « . Ce à quoi
Saint-Germain répondit: » Les plus petites m’ont été offertes par les
rajas et les mages de l’Inde; quand aux plus grosses, c’est moi qui les ai
fabriquées « . |
vencelikove |
14 photos |
Lors d’une discussion entre Mme
de Pompadour, quelques seigneurs et le comte de Saint-Germain, du secret qui
faisait faire disparaitre les taches des diamants, Louis XV fit apporter un
diamant médiocre qu’une tâche gâchait. On le fit peser, et le roi dit au
comte: » Il est estimé à six mille livres mais il en vaudrait dix sans
la tache. Voulez-vous vous charger de me faire gagner quatre mille francs?
« . Après l’avoir attentivement examiné, Saint-Germain répondit: »
Cela est possible, et dans un mois, je le rapporterai à Votre Majesté.
« . Un mois plus tard, le comte rapportait au roi sidéré un diamant pur.
Le comte de Saint-Germain affirmait connaitre le secret de la fusion des
diamants, de telle sorte qu’il pouvait en faire un grand de dix ou douze
petits, sans perdre une parcelle de leur poids et il se flattait également de
savoir faire grossir les perles. Casanova, qui fit la connaissance du comte
de Saint-Germain en 1757, à Paris, rapportait qu’à une occasion, le comte lui
avait demandé une pièce de cuivre de quelques sols qu’il avait posée sur une
sorte de graine noire. Puis il avait soufflé dessus avec une pipette en verre
avant de déposer le tout sur un charbon ardent. Une fois refroidie, la pièce
s’était changée en une pièce d’or. |
rakoczy |
15 memorial |
Le comte de Saint-Germain
semblait pourvu de tous les talents. En société, il était toujours sollicité
pour se faire entendre. Quand il jouait du clavecin, du violon ou lorsqu’il
se mettait à chanter, il plongeait son auditoire en extase. Il était un ambidextre
parfait et il pouvait le prouver en écrivant en même temps deux feuilles
identiques, l’une de la main droite, l’autre de la main gauche, dont les
écritures se superposaient admirablement quand on les comparait par
transparence sur une vitre. Le comte semblait également avoir reçu une
éducation des plus brillantes. Non seulement il était un chimiste et un
alchimiste accompli, mais il composait aussi de la musique, peignait et
parlait allemand, anglais, italien, portugais, espagnol, français, grec,
latin, sanscrit, arabe et chinois. Ses manières étaient raffinées, ses
conversations fascinantes et ses extraordinaires connaissances en histoire
ravissaient ses auditeurs. Dans ses mémoires, Casanova racontait que le comte
parlait avec une aisance et un charme qui le captivaient. |
krolestwo-lechii |
16 count |
Grimm, célèbre pour ses Contes,
disait à propos de lui qu’il » avait le talent de rappeler dans la
conversation les événements les plus importants de l’histoire ancienne et de
les raconter comme on raconte l’anecdote du jour, avec les mêmes détails, le
même degré d’intérêt et de vivacité « . |
vchrovist |
17 lipot |
La comtesse de Genlis et Mme du
Hausset |
zirownice |
18 jeanne |
Mme du Hausset, qui était la
femme de chambre de Mme de Pompadour, la Favorite du roi, donnait sur lui,
dans ses Mémoires, de
fascinantes anecdotes. Elle rapportait qu’il était capable de décrire les
personnages du temps passé et leurs époques aussi précisément que s’il les
avait lui-même connus. |
trest |
19 childhood |
» Madame lui dit en
riant: |
smiszek |
20 italien |
– Il semble que vous avez vu
tout cela. |
plus |
21 slovak |
-J’ai beaucoup de mémoire, et
j’ai beaucoup lu l’histoire de France. Quelquefois je m’amuse non pas à faire
croire mais à laisser croire que j’ai vécu dans les plus anciens temps. |
hradek |
22 gergy |
-Mais enfin, vous ne dites pas
votre âge, et vous vous donnez pour fort vieux. La comtesse de Gergy, qui
était, il y a cinquante ans, je crois, ambassadrice à Venise, dit vous y
avoir connu tel que vous êtes aujourd’hui. |
libeniczti |
23 immortal |
-Il est vrai, Madame, que j’ai
connu, il y a longtemps, Mme de Gergy. |
leibniz |
24 dramatic |
-Mais, suivant ce qu’elle dit,
vous auriez plus de cent ans à présent? |
nobility |
25 enigmatic |
-Cela n’est pas impossible,
dit-il en riant. Mais je conviens qu’il est encore plus possible que cette
dame, que je respecte, radote. |
wanc- |
26 enigme |
-Vous lui avez donné, dit-elle,
un élixir surprenant par ses effets; elle prétend qu’elle a longtemps paru
n’avoir que vingt-quatre ans. Pourquoi n’en donneriez-vous pas au roi? |
historia |
27 peintures |
-Ah! Madame, dit-il avec une
sorte d’effroi, pour que je m’avise de donner au roi une drogue inconnue, il
faudrait que je fusse fou. « |
wanda |
28 teleki |
Étrangement, quand il était
convié à un repas, jamais le comte ne buvait ni ne mangeait. Il y assistait
sans même déplier sa serviette et si ses hôtes insistaient, il répondait
évasivement que sa vie dépendait d’un certain régime que personne ne pouvait connaitre
que lui puis il détournait habilement la conversation. Certains prétendaient
que ce régime était constitué de pilules, de pain et de gruau et que c’était
là le secret de son incroyable longévité. |
monnaies |
29 lumieres |
De religion catholique, le comte de Saint-Germain
observait ses pratiques avec une grande fidélité mais il fréquentait
également de nombreuses Sociétés secrètes comme celle des Francs-Maçons ou
des Rose-Croix. Quand Louis XV était encore un enfant, le maréchal de
Villeroy lui racontait souvent de fantastiques histoires qui enflammaient son
imagination, et il en était une qui avait tout particulièrement impressionné
le jeune roi, La disparition de Maître Dumas. Souvent le roi prenait
plaisir à la raconter, jugeant de son effet sur un auditoire conquis qui se
montrait toujours complaisant. |
czeska szlachta |
30
principauté |
Un jour qu’il la relatait en
présence du comte de Saint-Germain, celui-ci proposa de lui en faire
connaitre les secrets. Le comte se mit alors à tracer des lignes, à écrire
des figures d’algèbre et d’astrologie et les étudia avec soin. Puis il dit au
roi que les ouvriers et les ingénieurs qui avaient cherché maître Dumas
devaient posséder de médiocres connaissances car sous le plancher de la
chambre, il était une trappe qui menait à un caveau. Après y être descendu,
Dumas avait avalé un puissant somnifère et ne s’était plus réveillé. Quand
Louis XV demanda si le mystérieux visiteur de maître Dumas était bien le
diable, alors le comte de Saint-Germain lui répondit: » Sire, que Votre
Majesté se fasse Rose-Croix, et je me hâterai de soulever le dernier voile
qui recouvre ce mystère. Mais, quand à présent, il m’est impossible de
répondre à la question; car, en le faisant, je m’exposerais aux plus grands
dangers « . |
venclik z chrovist |
31
unianiste |
Le roi se fit soudain
silencieux mais Madame de Pompadour, qui était autrement plus curieuse,
écrivit au lieutenant de police. Lorsque la chambre de maître Dumas fut
fouillée, l’on découvrit la trappe et l’escalier qui descendait dans la
chambre souterraine tels que le comte les avait décrits. Au milieu d’un grand
nombre de livres et d’instruments de chimie et d’astrologie, gisait maître
Dumas, encore vêtu de ses habits d’autrefois. A ses côtés, un flacon de
cristal brisé contenait encore un peu d’opium. |
hussites |
32
biographie |
Le duc de Choiseul |
bila hora |
33
livres |
Si le comte de Saint-Germain
possédait de nombreux admirateurs et quelques illustres disciples tels que
Cagliostro ou Goethe, il s’était également fait de puissants ennemis. Ainsi
le duc de Choiseul, ministre des Affaires Étrangères, le détestait-il pour
l’intimité suspecte qu’il entretenait avec Louis XV. Aussi, espérant se
débarrasser de l’importun, Choiseul décida-t-il de lancer une campagne afin
de ternir sa réputation. |
bakalarzska |
34
stanislas |
Dans ce but, il engagea un
comédien du nom de Gauve et lui ordonna d’imiter le comte de Saint-Germain et
de faire passer pour lui. Gauve se mit alors à courir les salons parisiens
sous l’identité du comte, racontant les histoires les plus invraisemblables:
il avait bu avec Alexandre le Grand, il avait connu Jésus et lui avait prédit
une fin abominable etc… Mais l’imposteur fut rapidement démasqué et la
supercherie dévoilée. Contrairement à ce qu’espérait le duc de Choiseul, le
comte de Saint-Germain n’en sortit pas ridiculisé, mais grandi. |
jihoczeska |
35
hongrie |
Cependant le duc allait
parvenir à ses fins. En 1760, Louis XV, souhaitant mettre un terme à une
guerre qui s’éternisait, mandata le comte de Saint-Germain pour qu’il engage
des pourparlers de paix secrets avec l’Angleterre à Amsterdam. Pendant qu’il
se trouvait au Pays-Bas, le duc de Choiseul intercepta tous les courriers du
comte et il parvint à convaincre le roi de sa traitrise. |
protestantisme |
vencelikove |
Accusé d’espionnage, tombé en
disgrâce, le comte de Saint-Germain se réfugia à Londres pendant trois mois.
A l’occasion de son retour en Angleterre, la presse lui consacra de nombreux
articles, dont celui du London Chronicle: » En toute justice
nous pouvons dire que cet homme doit être considéré comme un étranger inconnu
mais inoffensif. Il a des ressources dont la provenance est inexplicable mais
qui lui permettent de mener grand train. venant d’Allemagne, il parvint en
France avec la réputation éclatante d’un alchimiste qui possède la poudre
secrète et, de ce fait, la médecine universelle. On murmura que l’étranger
pouvait faire de l’or. Le pied sur lequel il vit parait confirmer cette
rumeur « . |
reforme |
polonais |
En 1962, las de la vie
londonienne, le comte visita son ami le peintre italien Pietro Rotari à
Saint-Pétersbourg puis il retourna au Pays-Bas où il acheta un domaine à
Ubbergen, afin de se consacrer à des travaux sur les teintures et les
porcelaines. |
christophori |
livre 1 |
En mars 1763, à Bruxelles, le
comte fit la connaissance de M. de Cobenzl, le représentant de l’impératrice
Marie-Thérèse d’Autriche. Enthousiasmé par ses découvertes, Cobenzl lui fit
installer une manufacture à Tournai, en Belgique. Le comte y supervisait la
fabrication, notamment celle de chapeaux, à grande échelle. |
christophori |
livre 2 |
Entre 1765 et 1773, le comte de
Saint-Germain se montra à Bruxelles et en Hollande. En 1773, le comte de
Lamberg le côtoya à Venise durant plusieurs mois et il dit de lui qu’il
était: » immuablement riche, toujours le même âge et de plus en plus mystérieux
« . Par la suite, on le signala successivement à Sienne, à Milan, à
Gênes et à Nuremberg. Alors qu’elle séjournait à Sienne, en Italie, la
comtesse de Genlis entendit dire que le comte était un homme d’une
cinquantaine d’années, le même âge qu’on lui donnait depuis toujours. |
infos |
SNFiAAAAcAAJ. |
A la suite du décès de Louis
XV, en mai 1774, le comte de Saint-Germain visita la comtesse d’Adhémar qui
le reconnut » tel qu’elle l’avait vu naguère, frais, bien portant,
presque rajeuni « . Une quinzaine d’années s’étaient pourtant écoulées. |
clausel |
index-rakoczy |
Dans ses Souvenirs, elle lui consacra un
long paragraphe. Elle relatait, entre autres, la transmutation d’une pièce
d’argent en or que fit Saint-Germain devant son premier mari, le marquis de
Valbelle. Dans un autre chapitre, la comtesse d’Adhémar rapportait la visite
du comte qui voulait alors prévenir le roi Louis XVI des malheurs à venir et
de la Révolution française: « Ce règne
lui sera funeste… Il se forme une conspiration gigantesque qui n’a pas encore
de chef visible, mais il paraîtra avant peu. On ne tend à rien moins qu’à
renverser ce qui existe, sauf à le reconstruire sur un nouveau plan. On en
veut à la famille royale, au clergé, à la noblesse, à la magistrature.
Cependant, il est temps encore de déjouer l’intrigue: plus tard ce serait
impossible « . |
rakoczy-2 |
index,clausel |
La comtesse d’Adhémar et
Marie-Antoinette |
saint germain |
comte leopold |
Au cours de cette visite, la
comtesse d’Adhémar introduisit discrètement le comte de Saint-Germain auprès
de la reine Marie-Antoinette, et elle fut témoin de ses étonnantes
révélations: » Le parti encyclopédiste veut le pouvoir, il ne
l’obtiendra que par l’abaissement total du clergé, et pour parvenir à ce
résultat, il bouleversera la monarchie « . |
rakoczy 1 |
index-xy |
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rakoczy3 |
|
Le comte prédit également le
rôle du duc de Chartes et sa fin funeste: » on lui proposera la
couronne de France, et l’échafaud lui tiendra lieu de trône » ainsi
qu’une guerre civile et » une république avide dont le sceptre sera la
hache du bourreau « . |
lubomirski |
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czartoryski |
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Après avoir écouté ses
prédictions, la reine Marie-Antoinette proposa au comte de rencontrer Louis
XVI mais quand elle en parla au roi, celui-ci voulut tout d’abord demander
conseil à Maurepas, son principal ministre. En apprenant le retour du comte
de Saint-Germain, Maurepas ordonna son arrestation immédiate mais le comte
échappa, d’une mystérieuse façon, aux poursuites de la police. |
23andme |
|
Deux ans plus tard, le comte de
Saint-Germain était installé à Leipzig, en Allemagne. En mai 1777, il écrivit
à Frédéric II, roi de Prusse, pour lui proposer son savoir-faire en matière
de fabrication de teintures, métaux rares et pierres précieuses. Le comte
resta un an à Berlin, fréquentant la cour et les soirées mondaines de Mme de
Troussel puis il émit le souhait de rencontrer le prince Charles de
Hesse-Cassel, passionné d’ésotérisme, qui habitait au château de Gottorp, au
nord de l’Allemagne. Le prince allait l’accueillir de 1779 à 1784. Durant
cette période, le comte de Saint-Germain enseigna son savoir au prince de
Hesse-Cassel, lui apprenant l’embellissement des couleurs, l’amélioration des
métaux et des pierres précieuses, tout en évitant soigneusement de fabriquer
de l’or, même si apparemment, il le pouvait. Il lui transmit également ses
connaissances sur la nature et les herbes qui » prolongeaient la vie et
la santé « . |
venter |
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Parallèlement à son
enseignement, le comte de Saint-Germain mit au point un thé de longue vie,
qu’il distribuait gratuitement aux pauvres mais vendait aux riches. |
wittelsbach |
|
Au cours de l’année 1783, le
comte prévint le prince de sa disparition prochaine et le 27 février 1784, le
comte de Saint-Germain décédait d’une attaque de paralysie. Les obsèques
eurent lieu en l’église Saint-Nicolas le 2 mars 1784 et sa dépouille fut déposée
dans le caveau de la chapelle Saint-Roch. |
ssd-adn |
|
Alors que les journaux relatait
la mort du comte, Etteilla affirma que le comte de Saint-Germain, dont il
était le disciple depuis vingt ans, vrai cabaliste et magicien hermétiste,
était toujours en vie, qu’il habitait en Amérique et se portait à merveille.
L’année suivante, la comtesse de Genlis interrogea le Prince de Hesse au
sujet du comte de Saint-Germain, et le prince eut la bonté de répondre à ses
questions. Il lui apprit qu’à sa mort, le comte n’avait l’air ni vieux, ni
brisé par l’âge mais qu’il paraissait consumé par une insurmontable
tristesse. Il avait montré en mourant d’horribles terreurs, des terreurs
telles que sa raison en avait été altérée. Un siècle plus tard, lorsque des
Théosophes firent ouvrir le caveau du comte de Saint-Germain, ils
constatèrent qu’il était strictement vide. Après sa mort, de nombreux témoins
rapportèrent avoir vu le comte de Saint-Germain, parmi lesquels la comtesse
d’Adhémar, qui l’avait bien connu. Ainsi en 1821 écrivait-elle:
» J’ai vu Saint-Germain à nouveau, à chaque fois à mon grand
étonnement « . |
korycinski |
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Le comte de Saint-Germain |
saint germain |
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Le 15 février 1785, le comte de
Saint-Germain aurait assisté à la Convention de Wilhemsbad, en Allemagne, où
il se serait efforcé de réconcilier les Rose-Croix, les Illuminés, les
Kabbalistes et les Humanitaires. La même année il se serait trouvé, selon les
archives de la Franc-Maçonnerie, à la conférence de Paris, en compagnie de
Lavater, Saint-Martin, Mesmer, Wöllner, Gleichen et Cagliostro. |
chiappini |
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En 1788, le comte de Chalons,
ambassadeur à Venise, déclara avoir parlé au comte de Saint-Germain place
Saint-Marc. La même année, le comte de Saint-Germain adressait un prophétique
poème aux vers peu réjouissants à la reine Marie-Antoinette. En 1789, Marie-Antoinette
aurait reçu un nouveau billet du comte dans lequel il l’avertissait des
complots qui se tramaient contre la duchesse de Polignac, gouvernante de ses
enfants. A la même époque, le comte de Saint-Germain aurait envoyé un billet
de rendez-vous à Mme d’Adhémar. Le lendemain, quand la comtesse s’y rendit,
elle reconnut aisément le comte: il présentait le même visage qu’en 1760. |
tellechea |
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rodrigues |
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En 1789-1790, Rodolphe Graeffer
aurait rencontré le comte de Saint-Germain à Vienne et au cours de
l’entretien, il aurait vu le comte de Saint-Germain se pétrifier, puis se
dé-pétrifier en quelques secondes. En 1793, l’écrivain P.-J. Grosley aurait
reconnu le comte de Saint-Germain dans une prison de la Révolution. Entre
1793 et 1821, Mme d’Adhémar aurait revu six fois le comte de Saint-Germain.
Lors de l’assassinat de Marie-Antoinette, le 16 octobre 1793, en novembre
1799, quand Bonaparte devient Premier Consul en novembre 1799, le 22 mars
1804, le lendemain de l’exécution du duc d’Enghein, en janvier 1815, le 13
février 1820, la veille de l’assassinat du duc de Berry et enfin le 12 mai
1821, le jour même de sa mort. |
de souza |
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En 1835, au salon de J. Janin,
le comte de Saint-Germain aurait surgi devant l’écrivain allemand Oettinger.
En 1837, à Sceaux chez Mme de Mairan, il se serait montré sous le nom du
marquis de Kergouet.Dans les années 1840, Vandam, un écrivain, l’aurait identifié
en la personne du major Fraser, un homme qui habitait rue Laffitte,
partageait son temps entre le boulevard et le Café de Paris et étonnait les
habitués par son élégance et ses histoires fantastiques. Le major Fraser
semblait posséder les qualités du comte de Saint-Germain. Il était riche,
polyglotte, il faisait preuve d’une mémoire prodigieuse et connaissait toute
l’Europe. |
da cunha |
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En 1875, H. P. Blavatsky aurait
créé la Société Théosophique sous les auspices de plusieurs maîtres, dont
celle du comte de Saint-Germain. En 1896 Annie Besant affirma avoir
rencontré le comte. |
nicastro |
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Entre 1917 et 1921, le voyant
britannique Leadbeater aurait rencontré le comte de Saint-Germain à Rome:
» Nous causâmes plus d’une heure de la société et de son avenir
« . Il le décrivit comme un homme aux yeux marrons, à la peau
couleur olive, présentant une barbe en pointe. Selon lui, la splendeur de sa
présence poussait les hommes à lui obéir. |
hayez |
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Il raconta également que le
comte lui avait montré une robe ayant appartenu à un empereur romain et qu’il
lui avait dit que l’une de ses résidences était un château en Transylvanie. |
delacour |
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Entre août 1930, l’américain
Godfré Ray King aurait fait la connaissance du comte en Californie. Il
aurait, par la suite, reçu son instruction et vécu des expériences hors du
commun. Godfré Ray King fut à l’origine du mouvement nord-américain
» I Am presence » . |
cvanclik |
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En 1934, l’écrivain
italien Enrico Contardi-Rhodio affirma avoir été visité par le comte de
Saint-Germain. |
svanclik |
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En 1939, un aviateur américain
aurait fait la connaissance d’un homme étrange qui vivait parmi les bonzes
d’un monastère tibétain. Cet homme lui aurait dit: » Je suis le comte
de Saint Germain, je reviendrais bientôt en Europe « . |
fvanclik |
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Le 3 février 1945, Le Parisien Libéré rapportait
l’apparition du comte de Saint-Germain sur la Côte d’azur, en France. |
rvanclik |
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Le 14 avril 1966, François
Brousse aurait rencontré le comte de Saint-Germain à Vernet-les-Bains, en
France. Le comte l’aurait initié à une technique yoguique, et ils auraient
discutés de considérations philosophiques et de prédictions. |
wanc |
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En 1972, à l’occasion d’une
émission télévisée, Richard Chanfray, l’un des compagnons de la chanteuse
Dalida, oubliant sa mère, femme de ménage, et son père, camionneur, déclara
être le célèbre comte de Saint-Germain. |
fr,vans |
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Si jamais le comte de
Saint-Germain relevait quelque erreur ou quelque omission dans ce bref exposé
de sa vie, qu’il n’hésite surtout pas à me le signaler. |
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